Le Chien des Baskerville

Il mastino dei Baskerville

   III

   III

   LE PROBLÈME

   Je confesse que ces mots me causèrent un frisson. Il y avait dans la voix du docteur Mortimer un tremblement qui prouvait que son propre récit l’avait profondément ému. Penché en avant, Holmes l’écoutait avec, dans les yeux, cette lueur qui décèle toujours chez lui un vif intérêt.

   Ammetto che sentendo ciò mi sentii percorrere da un brivido. Nella voce del dottore vibrava una nota di emozione cosi vivida che era facile comprendere come lui stesso fosse profondamente turbato da quanto ci aveva riferito. Holmes, interessatissimo, si sporse in avanti, e i suoi occhi avevano lo scintillio duro e tagliente che sempre emanava dal suo sguardo quando qualcosa lo avvinceva in modo particolare.

   « Vous avez vu cela ? interrogea-t-il.

   - É sicuro di quello che dice?

   — Aussi nettement que je vous vois.

   - Ne sono altrettanto sicuro quanto sono sicuro di vedere lei ora.

   — Et vous n’en avez rien dit ?

   - E non l’ha detto a nessuno?

   — Pourquoi en aurais-je parlé ?

   - A cosa serviva parlare?

   — Comment expliquez-vous que vous soyez le seul à avoir remarqué ces empreintes ?

   - Perché nessun altro le ha notate?

   — Elles commençaient seulement à une vingtaine de mètres du cadavre… personne n’y avait fait attention. Si je n’avais pas connu la légende, il est probable que j’aurais agi comme tout le monde.

   - Le orme erano a circa venti metri di distanza dal cadavere, e nessuno vi prestò attenzione. Credo che neanche io vi avrei fatto caso se non fossi stato al corrente della leggenda.

   — Y a-t-il beaucoup de chiens de berger sur la lande ?

   - Ci sono molti cani da pastore sulla landa?

   — Beaucoup…. Mais celui-là n’était pas un chien de berger.

   - Certamente, ma qui non si tratta di un cane da pastore.

   — Vous dites que vous le jugez de grande taille ?

   - E lei dice che doveva essere una bestia molto grossa?

   — Énorme.

   - Enorme.

   — Et qu’il n’avait pas approché le cadavre ?

   - Però non si era avvicinata al corpo?

   — Non.

   - No.

   — Quelle nuit faisait-il ?

   - Com'era la notte?

   — Humide et froide.

   - Umida e frizzante.

   — Pleuvait-il ?

   - Ma in quel momento non pioveva?

   — Non.

   - No.

   — Décrivez-moi l’allée des Ifs.

   - Com'è sistemato il viale?

   — Elle est formée par une double rangée de vieux ifs, hauts de douze pieds et absolument impénétrables. On se promène sur la partie comprise entre les arbustes, large de huit pieds.

   - É fiancheggiato da due siepi di vecchi tassi, impenetrabili e alte circa sei metri. Al centro il passaggio è largo circa due metri e mezzo.

   — Entre les ifs et cette partie, sablée sans doute, n’y a-t-il rien ?

   - C’è qualcosa tra le siepi e la passeggiata?

   — Si. Il existe, de chaque côté, une bande de gazon d’environ six pieds.

   - Sì, c'è una striscia di verde su ciascun lato, larga circa due metri circa.

   — La bordure d’ifs, m’avez-vous dit, est coupée par une porte ?

   - Mi pare di aver capito che la siepe di tasso è praticabile in un punto dove c'è un cancello: è esatto?

   — Oui… qui donne accès sur la lande.

   - Sì, si tratta del cancelletto che dà sulla landa.

   — Il n’y a pas d’autre ouverture ?

   - Esiste qualche altra apertura?

   — Aucune.

   - No, nessuna.

   — De telle sorte qu’on n’arrive à l’allée des Ifs que par la maison ou par cette porte ?

   - Cosicché per raggiungere il Viale dei Tassi ci si può arrivare o dalla casa oppure entrando dal cancello che porta sulla landa.

   — On peut également s’y rendre par une serre construite à l’extrémité de l’allée.

   - Vi è anche un'uscita attraverso un padiglione, all'estremità del viale.

   — Sir Charles a-t-il poussé sa promenade jusque-là ?

   - Sir Charles era arrivato fino a là?

   — Non, cinquante mètres le séparaient encore de cette serre.

   - No, era disteso a circa cinquanta metri dal padiglione.

   — Maintenant, voudriez-vous me dire, docteur Mortimer, — et ce détail a son importance — si les empreintes que vous avez relevées se trouvaient sur le sable de l’allée ou sur le gazon ?

   - Adesso mi dica, dottor Mortimer, e questo è importante: le impronte da lei viste erano sul sentiero ma non sull'erba?

   — Je n’ai pu distinguer aucune empreinte sur le gazon.

   - L'erba non rivelava alcuna traccia.

   — Existaient-elles seulement sur le même côté que la porte ?

   - Erano sul lato del sentiero su cui si apre il cancelletto?

   — Oui, sur le bord de l’allée sablée, du même côté que la porte.

   - Sì; le ho riscontrate sul bordo del sentiero, precisamente sul lato in cui si apre il cancelletto che dà sulla landa.

   — Vous m’intéressez excessivement…. Autre chose, cette porte était-elle fermée ?

   - Queste sue dichiarazioni m'interessano moltissimo. Ancora una cosa. Il cancelletto era chiuso?

   — Fermée et cadenassée.

   - Sì, era chiuso e la serratura era rinforzata da un lucchetto.

   — Quelle est sa hauteur ?

   - Quanto è alto questo cancello?

   — Quatre pieds.

   - Un metro e mezzo circa.

   — Alors, quelqu’un aurait pu la franchir ?

   - Perciò chiunque avrebbe potuto scavalcarlo?

   — Facilement.

   - Sì.

   — Près de la porte, y avait-il des marques particulières ?

   - E quali impronte ha riscontrato presso il cancello?

   — Non.

   - Nessuna degna di annotazione.

   — Ah !… A-t-on fait des recherches de ce côté ?

   - Santo cielo! E nessuno si è dato la briga di indagare?

   — Personne autre que moi.

   - Certo. Io stesso.

   — Et vous n’avez rien découvert ?

   - E non ha trovato niente?

   — Sir Charles avait dû piétiner sur place. Évidemment, il était resté en cet endroit cinq ou dix minutes.

   - Era tutto così confuso! Evidentemente Sir Charles rimase in quel punto da cinque a dieci minuti.

   — Comment le savez-vous ?

   - Come fa a dirlo?

   — Parce que, deux fois, les cendres de son cigare se sont détachées.

   - Perché ho notato che la cenere dei sigaro era caduta due volte.

   — Très bien déduit, approuva Holmes. Watson, reprit-il, voici un collègue selon notre cœur…. Mais ces marques ?

   - Benissimo! Questo, Watson, è un collega che ci va a genio. E le impronte?

   — Le piétinement les avait rendues confuses. En dehors de l’empreinte des pas de sir Charles, il m’a été impossible d’en distinguer d’autres. »

   - Aveva lasciato le proprie orme tutt'attorno a quel piccolo pezzo di ghiaia. Non ho potuto vederne altre.

   De sa main, Sherlock Holmes frappa son genou dans un geste d’impatience.

   Sherlock Holmes si batté il ginocchio con un gesto di disappunto.

   « Encore si j’avais été là ! s’écria-t-il. Le cas m’apparaît d’un intérêt palpitant. Cette page de gravier sur laquelle j’aurais pu lire tant de choses, la pluie et le sabot des paysans curieux l’auront faite indéchiffrable. Ah ! docteur Mortimer, pourquoi ne m’avez-vous pas appelé ? Vous êtes bien coupable !

   - Oh, se avessi potuto essere lì! - esclamò. - Si tratta evidentemente di un caso straordinariamente interessante, di quelli che offrono all'esperto scientifico possibilità enormi. Quel tratto di ghiaia sul quale io sarei stato capace di leggere con tanta chiarezza è stato da un pezzo alterato dalla pioggia e reso irriconoscibile dagli zoccoli di contadini curiosi. Oh, dottor Mortimer, dottor Mortimer, e pensare che non mi ha chiamato! Lei dovrà rispondere di questo.

   — Je ne pouvais vous appeler, monsieur Holmes, sans révéler tous ces faits, et je vous ai déjà donné les raisons pour lesquelles je désirais garder le silence. D’ailleurs… d’ailleurs….

   - Non potevo chiamarla, signor Holmes, senza rendere questi fatti di pubblica ragione, e già le ho esposto i motivi che mi hanno indotto a tacere. E poi...

   — Pourquoi cette hésitation ?

   - Perché esita?

   — Dans certain domaine, le détective le plus expérimenté et le plus subtil demeure impuissant.

   - Esiste un campo in cui il più acuto e il più esperto dei poliziotti si rivela impotente.

   — Insinuez-vous que ces faits appartiennent au domaine surnaturel ?

   - Lei intende insinuare che abbiamo da fare con elementi soprannaturali?

   — Je ne le dis pas positivement.

   - Non intendevo proprio questo.

   — Mais vous le pensez évidemment.

   - No, ma evidentemente lo ha pensato.

   — Depuis le drame, monsieur Holmes, on m’a raconté divers incidents qu’il est malaisé de classer parmi les événements naturels.

   - Da quando è accaduta la tragedia, signor Holmes, mi sono giunti all'orecchio alcuni particolari che difficilmente si conciliano con l'ordine stabilito dalla natura.

   — Par exemple ?

   - Ad esempio?

   — J’ai appris qu’avant la terrible nuit plusieurs personnes ont vu sur la lande un animal dont le signalement se rapportait à celui du démon des Baskerville…. L’animal ne rentre dans aucune espèce cataloguée. On convient qu’il avait un aspect épouvantable, fantastique, spectral. J’ai questionné ces gens, un paysan obtus, un maréchal ferrant et un fermier. Aucun n’a varié sur le portrait de la sinistre apparition. Elle incarnait bien exactement le chien vomi par l’enfer, d’après la légende. La terreur règne dans le district en souveraine maîtresse, et il pourrait se vanter d’être téméraire celui qui s’aventurerait la nuit sur la lande.

   - Ecco: sono venuto a sapere che prima che succedesse la tragedia alcune persone avevano visto nella landa un essere che corrisponderebbe nelle descrizioni alla bestia demoniaca dei Baskerville, e che non può essere in alcun modo paragonato ad alcun animale conosciuto dalla scienza. Tutti concordano nell'affermare che si tratta di una creatura mostruosa, fosforescente, fantastica, spettrale. Ho interrogato questa gente: un campagnolo testardo, un maniscalco, un agricoltore di brughiera, e tutti e tre mi hanno ripetuta la stessa storia, mi hanno descritto una apparizione spaventosa, esattamente corrispondente al mastino infernale della leggenda. Le assicuro che nella zona regna il terrore, e non vi è nessuno che si arrischierebbe ad attraversare la landa di notte.

   — Et vous, un homme de science, vous admettez une manifestation surnaturelle ?

   - E lei, un dotto uomo di scienza, ritiene di trovarsi di fronte a fatti soprannaturali?

   — Je ne sais que croire. »

   - Io non so che cosa credere.

   Holmes haussa les épaules.

   Holmes si strinse nelle spalle.

   « Jusqu’ici, dit-il, j’ai borné mes investigations aux choses de ce monde. Dans la limite de mes faibles moyens, j’ai combattu le mal… mais ce serait une tâche bien ambitieuse que de s’attaquer au démon lui-même. Cependant, il vous faut bien admettre la matérialité des empreintes !

   - Sino a oggi ho limitato le mie ricerche a questo mondo - disse. - Con i miei umili mezzi ho combattuto il male, ma attaccare il Padre del Male in persona potrebbe essere forse da parte mia una pretesa troppo ambiziosa. Lei però deve ammettere che le impronte sono inequivocabilmente reali.

   — Le chien originel était assez matériel pour déchiqueter le cou d’un homme, et néanmoins il était bien d’essence infernale !

   - Il mastino è stato tanto reale da dilaniare la gola di un uomo, ma era anche diabolico.

   — Je vois que vous avez passé aux partisans du surnaturel…. Maintenant, répondez encore à ceci : Puisque vous pensez ainsi, pourquoi êtes-vous venu me consulter ? Vous me demandez en même temps de ne pas rechercher les causes de la mort de sir Charles Baskerville et vous me priez de m’occuper de ces recherches.

   - Mi accorgo che lei si è schierato con quelli che propendono per il sovrannaturale: ma ora mi dica un po', dottor Mortimer: se lei nutre simili opinioni, perché è venuto a consultare proprio me? Mi dice che è inutile compiere ricerche sulla morte di Sir Charles, e contemporaneamente desidera che io me ne occupi.

   — Je ne vous en ai pas prié.

   - Non ho detto che desidero che lei se ne occupi.

   — Alors en quoi puis-je vous aider ?

   - Come posso aiutarla allora?

   — En m’indiquant l’attitude que je dois garder vis-à-vis de sir Henry Baskerville, qui arrive à Waterloo station — ici le docteur Mortimer tira sa montre — dans une heure un quart.

   - Consigliandomi come mi dovrò comportare nei confronti di Sir Henry Baskerville, che arriverà alla stazione di Waterloo... - il dottor Mortimer consultò l'orologio - ... esattamente tra un'ora e un quarto.

   — Est-ce lui qui hérite ?

   - Sarebbe l'erede?

   — Oui. À la mort de sir Charles, nous avons fait une enquête sur ce jeune homme et nous avons appris qu’il se livrait à l’agriculture, au Canada. Les renseignements fournis sur son compte sont excellents à tous égards…. Je ne parle pas à cette heure comme le médecin, mais comme l’exécuteur testamentaire de sir Charles Baskerville.

   - Sì. Alla morte di Sir Charles noi abbiamo effettuato ricerche intorno a questo giovanotto, e siamo venuti a sapere che si occupava di agricoltura nel Canada. Dalle informazioni assunte sappiamo che è un ottimo giovane sotto tutti i punti di vista. Io parlo in questo momento non come medico, ma come curatore ed esecutore testamentario di Sir Charles.

   — Il n’y a pas d’autres prétendants à la fortune du défunt, je présume ?

   - Non vi è nessun altro pretendente, immagino?

   — Pas d’autres, le seul parent dont nous ayons pu retrouver la trace se nomme — ou mieux se nommait Roger Baskerville, il était le troisième frère de sir Charles. Le second frère, mort jeune, n’a eu qu’un fils, Henry ; on considérait le troisième frère, Roger, comme la brebis galeuse de la famille. Il perpétuait l’ancien type des Baskerville et continuait, m’a-t-on affirmé, les errements du vieil Hugo. Le séjour de l’Angleterre lui paraissant malsain, il s’expatria dans l’Amérique centrale, où il mourut de la fièvre jaune, en 1876, Henry est donc le dernier des Baskerville…. Dans une heure cinq minutes, je le rencontrerai à Waterloo station…. Il m’a télégraphié de Southampton qu’il arriverait ce matin…. Que dois-je faire, monsieur Holmes ?

   - No. L'unico altro parente che siamo stati in grado di rintracciare era Rodger Baskerville, il più giovane dei tre fratelli di cui Sir Charles era il maggiore. Il secondo, che morì giovane, è il padre di questo ragazzo Henry. Il terzo, Rodger, era la pecora nera della famiglia. Egli discendeva veramente dall'antica razza autoritaria dei Baskerville, e mi dicono fosse l'esatta riproduzione del ritratto di famiglia del vecchio Hugo. A un certo momento l'Inghilterra prese a scottargli troppo sotto i piedi, perché potesse rimanere: fuggì nell'America centrale dove morì nel 1876 di febbre gialla. Henry è l'ultimo dei Baskerville. Tra un'ora e cinque minuti lo incontrerò alla stazione di Waterloo. Ho avuto un telegramma in cui mi si informa che egli è giunto stamattina a Southampton. Dunque, signor Holmes, come mi consiglia di comportarmi con lui?

   — Pourquoi n’irait-il pas dans la demeure de ses ancêtres ?

   - Non vedo perché non dovrebbe recarsi alla casa dei suoi padri!

   — Cela semble tout naturel, n’est-ce pas ? Et cependant il faut se souvenir que les Baskerville qui ont habité le château ont tous péri de mort violente. J’ai la conviction que, si sir Charles avait pu me parler avant son décès, il m’aurait instamment recommandé de ne pas y conduire le dernier représentant de sa race et l’héritier de sa grande fortune. D’autre part, il est incontestable que la prospérité de ce misérable pays dépend absolument de la présence de sir Henry. Tout le bien commencé par sir Charles sera perdu, si le château reste désert. Je suis venu vous demander un avis, monsieur Holmes, parce que je crains de me laisser entraîner par mon intérêt, trop évident en l’espèce. »

   - Parrebbe naturale, vero? E tuttavia pensi che ogni Baskerville che si reca laggiù va incontro a un destino maligno. Io sono fermamente convinto che se Sir Charles avesse potuto parlare con me prima di morire mi avrebbe messo in guardia dal portare in quel luogo di morte quest'ultimo discendente dell'antica stirpe, ed erede di così grande ricchezza. E tuttavia non è possibile negare che il benessere di quella povera e squallida contrada dipende esclusivamente dalla sua presenza. Tutto il proficuo lavoro compiuto da Sir Charles andrebbe in fumo se il Maniero rimanesse senza proprietario. Io temo di essere stato a questo proposito eccessivamente fuorviato dai miei scrupoli personali, ed è per questo motivo che le ho sottoposto il caso per avere un suo consiglio.

   Holmes resta songeur pendant un moment.

   Holmes rifletté alquanto in silenzio.

   Puis il dit : « En d’autres termes, voici quelle est votre opinion : Vous estimez qu’une influence diabolique rend le séjour de Dartmoor insalubre aux Baskerville. Ai-je bien exprimé votre pensée ?

   - In parole povere, la questione si pone così - rispose infine. - A parer suo esiste un fattore diabolico che fa di Dartmoor una dimora pericolosa per un Baskerville... Non è così?

   — Ne suis-je pas fondé à le prétendre ?

   - Comunque, non oso negare che esiste qualche prova in questo senso.

   — J’en conviens. Mais, si votre théorie sur le surnaturel est exacte, notre jeune homme peut aussi bien en subir les effets à Londres que dans le Devonshire. J’ai peine à admettre un diable dont les pouvoirs s’arrêteraient aux limites d’une paroisse – tout comme ceux d’un conseil de fabrique.

   - Appunto. Se però la sua teoria soprannaturale è esatta, questo fattore diabolico potrebbe recar danno al giovane tanto a Londra quanto nel Devonshire. Un diavolo con poteri esclusivamente locali, proprio come un povero funzionario di provincia, mi sembra francamente una faccenda troppo ridicola e inconcepibile.

   — Vous traiteriez probablement la question plus sérieusement, monsieur Holmes, si vous viviez en contact permanent avec ces choses-là. Ainsi, d’après vous, ce jeune homme ne courrait pas plus de dangers dans le Devonshire qu’à Londres ?… Il arrivera dans cinquante minutes. Que me conseillez-vous de faire ?

   - Signor Holmes, lei prenderebbe la cosa meno sottogamba se venisse a trovarsi in contatto diretto con queste cose. Dunque, secondo lei, il giovanotto si troverebbe altrettanto al sicuro nel Devonshire quanto a Londra. Egli arriverà tra cinquanta minuti. Che cosa mi suggerisce?

   — Je vous conseille de prendre un cab, d’appeler votre caniche qui gratte à ma porte d’entrée et d’aller au-devant de sir Henry Baskerville, à Waterloo station.

   - Le suggerisco di far venire una vettura, di chiamare il suo grazioso cane che in questo momento sta grattando alla porta di casa mia, e di recarsi senza ulteriori indugi a Waterloo per incontrarvi Sir Henry Baskerville.

   — Et ensuite ?

   - E poi?

   — Ensuite vous ne lui direz rien jusqu’à ce que j’aie réfléchi.

   - E poi non dirà nulla finché io non abbia deciso qualcosa.

   — Combien de temps comptez-vous réfléchir ?

   - Quanto ci metterà per decidersi?

   — Vingt-quatre heures. Docteur Mortimer, je vous serais très reconnaissant de revenir me voir ici, demain matin, à dix heures. Pour mes dispositions futures, j’aurais besoin que vous ameniez avec vous sir Henry.

   - Ventiquattro ore. Le sarò molto obbligato, dottor Mortimer, se alle dieci di domani lei verrà a trovarmi qui, e mi aiuterà certamente per le mie prossime decisioni se porterà anche Sir Henry Baskerville.

   — Comptez-y, monsieur Holmes. »

    Le docteur Mortimer griffonna le rendez-vous sur sa manchette et sortit. Holmes l’arrêta sur le haut de l’escalier.

   - Va benissimo, signor Holmes. Si annotò frettolosamente l'appuntamento su un polsino della camicia e si allontanò velocemente con quel suo strano modo di guardare fra il miope e il distratto. Holmes lo fermò sulla cima delle scale.

   « Encore une question, docteur Mortimer. Vous m’avez dit qu’avant la mort de sir Charles Baskerville plusieurs personnes avaient aperçu sur la lande l’étrange apparition ?

   - Ancora una domanda, dottor Mortimer. Lei afferma che prima della morte di Sir Charles Baskerville furono in diversi a vedere quell'apparizione nella landa?

   — Oui ; trois personnes.

   - Tre persone la videro sicuramente.

   — L’a-t-on revue après ?

   - E dopo?

   — Je n’en ai plus entendu parler.

   - Non ne ho piú sentito parlare.

   — Merci. Au revoir. »

   - Grazie, buongiorno.

   Holmes retourna s’asseoir avec cet air de satisfaction interne qui signifiait qu’il entrevoyait une tâche agréable.

   Holmes ritornò a sedersi nel suo angolo preferito, con quello sguardo colmo di soddisfazione interiore che faceva comprendere come egli già vedesse profilarsi dinanzi a sé un'impresa che sarebbe stata certamente di suo gusto.

   « Sortez-vous, Watson ? me demanda-t-il.

   - Esce, Watson?

   — Oui ; à moins que je ne vous sois de quelque utilité.

   - A meno che non possa esserle di aiuto !...

   — Non, mon cher ami ; je ne réclame votre concours qu’au moment d’agir. Savez-vous que cette affaire est superbe, unique en son genre à certains points de vue…. Lorsque vous passerez devant la boutique de Bradley, priez-le donc de m’envoyer une livre de son tabac le plus fort… Vous seriez bien aimable de me laisser seul jusqu’à ce soir…. Nous nous communiquerons alors nos impressions sur le très intéressant problème que nous a soumis ce matin le docteur Mortimer. »

   - No, caro amico, è nell'ora dell'azione che io mi rivolgo a lei. Ma questo caso è magnifico, e addirittura unico sotto alcuni punti di vista. Quando passa da Bradley vuol dirgli di mandarmi una libbra di tabacco del tipo più forte? Grazie. Sarebbe inoltre molto opportuno se lei facesse in modo di non rientrare prima di sera. Per allora sarò lietissimo di confrontare con lei le impressioni relative al problema interessantissimo che ci è stato sottoposto stamattina.

   Holmes aimait à s’isoler ainsi pendant les heures de contention mentale au cours desquelles il pesait le pour et le contre des choses. Il édifiait alors des théories contradictoires, les discutait et fixait son esprit sur les points essentiels. Je passai mon après-midi au cercle et ne repris que le soir le chemin de Baker street. Il était près de neuf heures, lorsque je me retrouvai assis dans le salon de Sherlock Holmes.

   Compresi che il mio amico aveva bisogno di isolamento e di solitudine per quelle ore di intensa concentrazione mentale durante le quali egli avrebbe vagliato ogni particolare concreto, avrebbe costruito teorie antitetiche, ponendole le une di fronte alle altre, e finalmente avrebbe deciso nel proprio cervello quali dovevano essere i punti essenziali e quali quelli trascurabili. Pertanto trascorsi la giornata al circolo, e ritornai a Baker Street solo alla sera. Erano quasi le nove quando mi ritrovai di nuovo nel nostro salottino.

   En ouvrant la porte, ma première impression fut qu’il y avait le feu à la maison. La fumée obscurcissait tellement la pièce qu’on voyait à peine la flamme de la lampe placée sur la table. Je fis quelques pas dans le salon et mes craintes s’apaisèrent aussitôt : ce n’était que la fumée produite par un tabac grossier. Elle me saisit à la gorge et me fit tousser. Enfin, à travers cet épais nuage, je finis par découvrir Holmes, enveloppé dans sa robe de chambre, enfoui dans un large fauteuil et tenant entre ses dents le tuyau d’une pipe en terre très culottée. Plusieurs rouleaux de papier jonchaient le tapis autour de lui.

   La mia prima impressione nell'aprire la porta fu che fosse scoppiato un incendio, poiché la stanza era talmente impregnata di fumo che la luce della lampada posata sul tavolo ne era offuscata. Nell'entrare però le mie ansie si placarono, poiché era solo l'acre esalazione del tabacco fortissimo, ordinario, che mi aveva preso alla gola e mi aveva fatto tossire. Nella foschia ebbi una vaga visione di Holmes in veste da camera, raggomitolato in una poltrona, con la pipa di terra nera tra le labbra. Vari rotoli di carta lo circondavano.

   « Pris froid, Watson ? dit-il.

   - Raffreddato, Watson? - mi chiese.

   — Non… c’est cette atmosphère empoisonnée.

   - Macché. É quest'atmosfera puzzolente.

   — Elle doit être, en effet, un peu épaisse.

   - Già; adesso che me lo dice mi accorgo che è piuttosto densa.

   — Épaisse ! Elle est irrespirable !

   - Densa? Ma è irrespirabile!

   — Eh bien, ouvrez la fenêtre. Je parie que vous n’avez pas bougé de votre cercle !

   - E apra la finestra, allora! Vedo che è stato al circolo tutto il giorno.

   — Mon cher Holmes…. Certainement. Mais comment…. »

   - Ma Holmes!

   - Sono nel giusto?

   - Certo, ma come mai?...

   Sherlock Holmes se moqua de mon ahurissement.

   Egli rise della mia espressione attonita.

   « Vous êtes d’une naïveté délicieuse, fit-il. Cela me réjouit d’exercer à vos dépens les modestes dons que je possède. Voyons, un monsieur auquel on ne connaît pas d’amis intimes sort par un temps pluvieux, boueux…. Il revient le soir, immaculé, le chapeau et les bottines aussi luisants que le matin…. Qu’en concluriez vous ? Qu’il a été cloué quelque part toute la journée…. N’est-ce pas évident ?

   - C'è in lei, Watson, un'ingenuità così deliziosamente fresca, che esercitare a sue spese le mie modeste facoltà mi procura un vero piacere. Un gentiluomo se ne va a spasso in una giornata piovosa e fangosa. Se ne ritorna a sera lindo e pulito, col cappello e le scarpe assolutamente immacolate. Perciò non può che essersene rimasto fermo come una cariatide per tutta la giornata. Non è un uomo che abbia amici intimi. Dove può essere stato, dunque? La cosa non le sembra ovvia?

   — En effet, c’est plutôt évident.

   - Effettivamente sì.

   — Il y a de par le monde une foule de choses évidentes que personne n’observe. Et moi, où croyez-vous que je sois allé ?

   - Il mondo è pieno di cose ovvie che nessuno si dà mai pena di notare. Dove crede lei che io sia stato?

   — Vous êtes également resté cloué ici.

   - Fermo e immobile anche lei come un gatto di marmo.

   — Erreur !… J’ai visité le Devonshire.

   - Niente affatto: sono stato nel Devonshire.

   — Par la pensée ?

   - In ispirito?

   — Oui. Mon corps n’a pas quitté ce fauteuil et a consommé en l’absence de ma pensée — j’ai le regret de le constater — la valeur de deux grands bols de café et une incroyable quantité de tabac. Après votre départ, j’ai envoyé chercher à Stamford la carte officielle de la lande de Dartmoor et mon esprit l’a parcourue en tous sens. À cette heure, je me flatte de pouvoir y retrouver mon chemin sans guide.

   - Esattamente. Il mio corpo è rimasto in questa poltrona e ha consumato in mia assenza, mi spiace di doverlo constatare, due enormi caffettiere e un'incredibile quantità di tabacco. Dopo che lei se ne fu andato, io mandai a chiedere da Stanford la carta militare di quel tratto di landa, e il mio spirito si è librato su di essa per tutta la giornata. Mi lusingo di poter dire che vi ho trovato il mio filo conduttore.

   — Cette carte est donc établie à une grande échelle ?

   - Si tratta di una carta su grande scala, immagino?

   — Très grande. »

    Holmes en déplia une partie qu’il tint ouverte sur ses genoux.

    — Voici le district qui nous intéresse, fit-il. Là, au centre, vous apercevez Baskerville Hall.

   - Grandissima. - Ne srotolò una sezione e la spiegò sul ginocchio. - Ecco qui la zona particolare che ci interessa. Questo al centro è il Castello di Baskerville.

   — Avec cette ceinture de bois ?

   - Con questo bosco intorno?

   — Oui. Bien que l’allée des Ifs ne soit désignée par aucun nom, je jurerais qu’elle s’étend le long de cette ligne, avec la lande à droite. Ici, cet amas de maisons représente le hameau de Grimpen où notre ami, le docteur Mortimer, a installé son quartier général. Constatez que, dans un rayon de six kilomètres, il n’y a que de rares habitations. Voici encore Lafter Hall, dont il est question dans le vieux grimoire. La construction indiquée plus loin doit abriter le naturaliste… Stapleton, si je me souviens bien de son nom. Enfin, j’aperçois deux fermes : Iligh Tor et Foulmire. À quatorze milles de là, se dresse la prison de Princetown. Autour et entre ces quelques maisons se déroule la lande, morne, désolée. C’est là que se passa le drame ; c’est là que nous essayerons de le reconstituer.

   - Esatto. Immagino che il Viale dei Tassi, per quanto non contrassegnato sotto questo nome, debba stendersi lungo questa linea, avendo la landa, come lei può notare, alla sua destra. Questo gruppo di case è il villaggio di Grimpen, dove il nostro amico dottor Mortimer ha il suo quartier generale. Come lei vede, nel raggio di cinque miglia ci sono solo poche abitazioni sparse. Questo è il Maniero di Lafter, citato nel racconto; qui abbiamo una casa che potrebbe essere la residenza del naturalista... Stapleton, se ben ne ricordo il nome. Qui vi sono due case coloniche, High Tor e Foulmire. Poi, quattordici miglia più lontano, sorge il grande penitenziario di Princetown. Tra questi punti disseminati e tutt'attorno si stende la landa squallida, morta. Ci troviamo dunque qui sulla scena in cui si è svolta la tragedia, e dove forse noi potremo contribuire a recitarla una seconda volta.

   — L’endroit est sauvage ?

   - Deve essere un luogo desolato.

   — Plutôt. Si le diable désirait se mêler des affaires des hommes….

   - Certo, l'ambiente e l'atmosfera non sono comuni. Se il diavolo ha veramente desiderato di ficcare la sua zampa nelle vicende degli uomini...

   — Ainsi donc, vous aussi, vous penchez vers une intervention surnaturelle ?

   - Così anche lei è propenso a pensare ad una spiegazione soprannaturale!

   — Le diable ne peut-il pas se servir d’agents en chair et en os ?… Dès le début, deux questions se dressent devant nous. La première : Y a-t-il eu crime ? La seconde : Quel est ce crime et comment l’a-t-on commis ? Si les conjectures du docteur Mortimer sont fondées et si nous nous trouvons en présence de forces échappant aux lois ordinaires de la nature, certes le mieux est de ne pas pousser plus loin nos investigations, Mais nous devons épuiser toutes les autres hypothèses, avant de nous arrêter à celle-ci…. Nous ferions bien de fermer cette fenêtre, qu’en pensez-vous ? Je reconnais que je suis bizarre, mais il me semble qu’une concentration d’atmosphère favorise toujours une concentration de pensée. Je ne vais pas jusqu’à m’enfermer dans une boîte pour réfléchir…. Ce serait cependant la conséquence logique de mes convictions…. De votre côté, avez-vous creusé l’affaire ?

   - Gli emissari del demonio possono benissimo essere di carne e d'ossa, non le pare? Ma due problemi ci attendono subito sin dall'inizio. Il primo consiste nel chiarire se un delitto è stato effettivamente commesso; il secondo sta in questo interrogativo: quale delitto e come fu commesso? Naturalmente, se il presupposto del dottor Mortimer fosse esatto, e noi ci trovassimo a lottare con forze estranee alle comuni leggi della natura, la nostra inchiesta avrebbe immediatamente termine. Ma noi dobbiamo esaurire tutte le altre ipotesi prima di ricadere in questa. Credo faremmo bene a chiudere quella finestra, se non le dispiace. È strano, ma io trovo che un'atmosfera concentrata aiuta alla concentrazione del pensiero. Non mi sono spinto sino al punto di rinchiudermi in una scatola a pensare, ma questa è la logica conclusione dei miei convincimenti. Lei ha riflettuto per suo conto a questo nostro nuovo caso?

   — Oui, beaucoup, pendant le courant de la journée.

   - Sì, ci ho pensato parecchio nel corso della giornata.

   — Quelle est votre opinion ?

   - E a cosa è arrivato?

   — Je me déclare fort embarrassé.

   - Secondo me è strano.

   — Cette affaire ne ressemble pas, en effet, à toutes les autres…. Elle en diffère par plusieurs points…. Ce changement dans les empreintes de pas, par exemple…. Comment l’expliquez-vous ?

   - Certamente mostra un carattere tutto suo. Presenta alcuni tratti tipici. Quel mutamento di direzione nelle impronte, per esempio. Come giudica lei questo?

   — Mortimer dit que sir Charles Baskerville a parcouru une partie de l’allée sur la pointe des pieds.

   - Mortimer dice che Sir Charles, in quel tratto di viale, ha camminato in punta di piedi.

   — Il n’a fait que répéter la déclaration de quelque imbécile au cours de l’enquête. Pourquoi se promènerait-on dans une allée sur la pointe des pieds ?

   - Non ha fatto che ripetere quello che qualche imbecille ha detto durante lo svolgimento dell'inchiesta. Perché avrebbe dovuto camminare lungo il viale in punta di piedi?

   — Alors ?

   - Già: perché?

   — Il courait, Watson !… Sir Charles courait désespérément !… Il courait pour se sauver, jusqu’au moment où la rupture d’un anévrisme l’a jeté la face contre terre.

   - Perché correva, Watson... correva disperatamente, correva per mettersi in salvo, e corse finché il cuore gli scoppiò ed egli cadde morto con la faccia a terra.

   — Pourquoi fuyait-il ?

   - Ma a che cosa tentava di sottrarsi?

   — Là gît le problème. Des indices me portent à croire qu’il était déjà terrassé par la peur, avant même de commencer à courir.

   - Questo è il problema. Ma abbiamo indizi che il poveraccio dovesse essere folle di paura ancor prima di essersi messo a correre.

   — Sur quelles preuves appuyez-vous ce raisonnement ?

   - Come può affermare questo?

   — J’admets que la cause de sa peur se trouvait sur la lande. S’il en était ainsi — et cela paraît probable — seul un homme affolé aurait couru en tournant le dos à sa maison, au lieu de se diriger vers elle. Si l’on tient pour véridique le récit du bohémien, sir Charles courait, en appelant au secours, dans la direction où il était le plus improbable qu’il lui en arrivât… Et puis, qu’attendait-il, cette nuit-là ? Pourquoi attendait-il dans l’allée des Ifs plutôt qu’au château ?

   - Secondo me l'origine dei suoi timori gli veniva dalla landa. Se ciò è vero, e la cosa mi sembra assai probabile, soltanto un uomo che abbia perduto le proprie facoltà intellettuali può fuggire lontano dalla propria casa anziché correre verso di essa. Se possiamo tener in considerazione la testimonianza dello zingaro, Sir Charles dovette correre lanciando invocazioni di aiuto proprio nella direzione in cui era meno probabile che egli potesse trovarne. E poi un altro interrogativo: chi stava aspettando Sir Charles, quella sera, e perché attendeva questa persona nel Viale dei Tassi invece che in casa propria?

   — Vous croyez qu’il attendait quelqu’un ?

   - Lei pensa che stesse aspettando qualcuno?

   — Le docteur Mortimer nous a montré un sir Charles Baskerville vieux et infirme. Nous pouvons accepter les promenades vespérales… mais, ce soir-là, le sol était humide et la nuit froide. Est-il admissible qu’il se soit arrêté pendant cinq ou dix minutes, ainsi que le docteur Mortimer, avec une sagacité que je ne lui soupçonnais pas, l’a déduit très logiquement de la chute des cendres de son cigare ?

   - Sir Charles era un uomo anziano e malaticcio. E comprensibile da parte nostra che egli facesse una passeggiatina serale, ma quella sera il terreno era umido e il tempo inclemente. Le sembra naturale che egli abbia sostato in piedi per cinque o forse anche per dieci minuti, come il dottor Mortimer, con maggiore buonsenso di quanto io lo ritenessi capace, dedusse dalla cenere del sigaro?

   — Puisqu’il sortait tous les soirs.

   - Ma Sir Charles usciva ogni sera.

   — Il ne me paraît pas très vraisemblable qu’il s’attardât tous les soirs à la porte donnant sur la lande. Toutes les dépositions, au contraire, indiquent qu’il évitait cette lande. Or, cette nuit-là, il s’était posté à cet endroit… Il partait le lendemain pour Londres… La chose prend corps, Watson ; elle devient cohérente !… Voulez-vous me passer mon violon ?… Ne pensons plus à cette affaire pour le moment, et attendons la visite du docteur Mortimer et de sir Henry Baskerville. »

   - Mi sembra improbabile che sostasse ogni sera presso il cancelletto della landa; anzi, tutte le testimonianze tendono a dimostrare che egli evitasse la brughiera. Quella sera invece si fermò proprio in quel punto. Era la sera precedente la sua partenza per Londra. Il mistero prende forma, Watson, si fa coerente. Posso pregarla di porgermi il mio violino? E adesso rimanderemo ogni ulteriore discussione su questo argomento fino a quando, domani mattina, non avremo avuto il piacere di parlare col dottor Mortimer e con Sir Henry Baskerville.

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