»Hier sehen Sie, mein Herr, sagte der Kapitän Nemo, auf die an den Wänden seines Zimmers hängenden Instrumente hinweisend, den für die Schifffahrt des Nautilus erforderlichen Apparat. Ich habe sie hier, wie im Salon, stets unter den Augen, und sie zeigen mir genau, wo ich inmitten des Oceans mich befinde, und in welcher Richtung ich fahre. Einige sind Ihnen wohl bekannt, wie Thermometer und Barometer, um die Temperatur und das Gewicht der Luft; der Hygrometer, um die Trockenheit der Atmosphäre zu bestimmen; das Wetterglas, um das Herannahen der Stürme anzukündigen; der Compaß, um mir die Richtung der Fahrt; der Sextant, um durch die Sonnenhöhe den Breitegrad zu zeigen; der Chronometer, um die Länge zu berechnen; und endlich die Fernröhre für Tag und Nacht, die mir dienen, um den Horizont an allen Punkten zu durchforschen, wann der Nautilus sich an der Oberfläche befindet.
«Monsieur, dit le capitaine Nemo, me montrant les instruments suspendus aux parois de sa chambre, voici les appareils exigés par la navigation du Nautilus. Ici comme dans le salon, je les ai toujours sous les yeux, et ils m'indiquent ma situation et ma direction exacte au milieu de l'Océan. Les uns vous sont connus, tels que le thermomètre qui donne la température intérieure du Nautilus; le baromètre, qui pèse le poids de l'air et prédit les changements de temps; l'hygromètre, qui marque le degré de sécheresse de l'atmosphère; le storm-glass, dont le mélange, en se décomposant, annonce l'arrivée des tempêtes; la boussole, qui dirige ma route; le sextant, qui par la hauteur du soleil m'apprend ma latitude; les chronomètres, qui me permettent de calculer ma longitude; et enfin des lunettes de jour et de nuit, qui me servent à scruter tous les points de l'horizon, quand le Nautilus est remonté à la surface des flots.
– Das sind die gewöhnlichen, dem Seefahrer nöthigen Instrumente, erwiderte ich, und ich kenne ihren Gebrauch. Aber da sind andere, die dienen ohne Zweifel den besonderen Bedürfnissen des Nautilus. Dies Zifferblatt mit dem beweglichen umlaufenden Zeiger ist wohl ein Manometer?
— Ce sont les instruments habituels au navigateur, répondis-je, et j'en connais l'usage. Mais en voici d'autres qui répondent sans doute aux exigences particulières du Nautilus. Ce cadran que j'aperçois et que parcourt une aiguille mobile, n'est-ce pas un manomètre?
– Ja wohl, ein Manometer. Mit dem Wasser in Verbindung gebracht, zeigt es den äußern Druck desselben an, und dadurch die Tiefe, worin sich das Fahrzeug befindet.
— C'est un manomètre, en effet. Mis en communication avec l'eau dont il indique la pression extérieure, il me donne par là même la profondeur à laquelle se maintient mon appareil.
– Und das ist eine neue Art von Sonde?
— Et ces sondes d'une nouvelle espèce?
– Thermometrische Sonden, welche die Temperatur der verschiedenen Luftschichten angeben.
— Ce sont des sondes thermométriques qui rapportent la température des diverses couches d'eau.
– Und diese Instrumente, deren Gebrauch mir völlig unbekannt ist?
— Et ces autres instruments dont je ne devine pas l'emploi?
– Hier, Herr Professor, muß ich Ihnen einige Erklärungen geben, sagte der Kapitän Nemo. Belieben Sie mich anzuhören.«
— Ici, monsieur le professeur, je dois vous donner quelques explications, dit le capitaine Nemo. Veuillez donc m'écouter.»
Nach einer kleinen Pause sprach er:
Il garda le silence pendant quelques instants, puis il dit:
»Es giebt einen starken, folgsamen, raschen, willigen, zu allen dienlichen Agenten, der an meinem Bord herrscht. Er leistet mir alles, beleuchtet, erwärmt, ist die Seele meiner mechanischen Werkzeuge. Dieser Agent ist die Elektricität.
«Il est un agent puissant, obéissant, rapide, facile, qui se plie à tous les usages et qui règne en maître à mon bord. Tout se fait par lui. Il m'éclaire, il m'échauffe, il est l'âme de mes appareils mécaniques. Cet agent, c'est l'électricité.
– Die Elektricität! rief ich etwas überrascht.
— L'électricité! m'écriai-je assez surpris.
– Ja, mein Herr.
— Oui, monsieur.
– Sie haben jedoch, Kapitän, eine außerordentliche Schnelligkeit der Bewegungen, welche zu der Kraft der Elektricität wenig stimmen. Bisher ist ihre dynamische Kraft sehr beschränkt geblieben und hat nur geringe Wirkungen hervorzubringen vermocht!
— Cependant, capitaine, vous possédez une extrême rapidité de mouvements qui s'accorde mal avec le pouvoir de l'électricité. Jusqu'ici, sa puissance dynamique est restée très restreinte et n'a pu produire que de petites forces!
– Herr Professor, erwiderte der Kapitän Nemo, meine Elektricität ist nicht die, welche Jedermann kennt; und das ist Alles, was Sie mir Ihnen davon zu sagen gestatten wollen.
— Monsieur le professeur, répondit le capitaine Nemo, mon électricité n'est pas celle de tout le monde, et c'est là tout ce que vous me permettrez de vous en dire.
– Ich will Ihnen nicht zusetzen, mein Herr, und mich begnügen, über ein solches Ergebniß sehr zu staunen. Eine einzige Frage jedoch erlauben Sie mir, welche Sie, wenn Sie dieselbe unbescheiden finden, nicht zu beantworten brauchen. Die Elemente, welche Sie verwenden, um diesen wunderbaren Agenten hervorzubringen, müssen sich doch bald verbrauchen. Wie ersetzen Sie z.B. Zink, da Sie ohne Verbindung mit der Erde sind?
— Je n'insisterai pas. monsieur, et je me contenterai d'être très étonné d'un tel résultat. Une seule question, cependant, à laquelle vous ne répondrez pas si elle est indiscrète. Les éléments que vous employez pour produire ce merveilleux agent doivent s'user vite. Le zinc, par exemple, comment le remplacez-vous, puisque vous n'avez plus aucune communication avec la terre?
– Ich will Ihre Frage beantworten, erwiderte der Kapitän Nemo. Für's Erste will ich Ihnen sagen, daß es auf dem Grund des Meeres Zink-, Eisen-, Silber-, Gold-Minen giebt, deren Ausbeutung gewiß sehr ausführbar wäre. Aber ich habe von diesen Metallen der Erde nichts entliehen, und von dem Meer selbst die Mittel für Erzeugung meiner Elektricität gewinnen wollen.
— Votre question aura sa réponse, répondit le capitaine Nemo. Je vous dirai, d'abord, qu'il existe au fond des mers des mines de zinc, de fer, d'argent, d'or, dont l'exploitation serait très certainement praticable. Mais je n'ai rien emprunté à ces métaux de la terre, et j'ai voulu ne demander qu'à la mer elle-même les moyens de produire mon électricité.
– Von dem Meer?
— A la mer?
– Ja, Herr Professor, und an Mitteln fehlt's da nicht. Ich hätte zwar, indem ich Drähte aus verschiedenen Tiefen mit einander in Verbindung setzte, Elektricität aus der Verschiedenheit der Temperaturen erzielen können, aber ich zog ein praktischeres System vor.
— Oui, monsieur le professeur, et les moyens ne me manquaient pas. J'aurais pu, en effet, en établissant un circuit entre des fils plongés à différentes profondeurs, obtenir l'électricité par la diversité de températures qu'ils éprouvaient; mais j'ai préféré employer un système plus pratique.
– Und welches?
— Et lequel?
– Sie kennen die Bestandtheile des Meerwassers. Von tausend Gramm sind sechsundneunzig und ein halb Hunderttheile Wasser, etwa zwei und zwei Drittel Chlorsodium; sodann in geringer Quantität Chlor-Magnesium und salzsaures Kali, Brom-Magnesium, schwefelsaures Magnesium, schwefelsaurer und kohlensaurer Kalk. Sie sehen also, daß Chlorsodium in ansehnlichem Verhältniß sich dabei befindet. Dieses Sodium nun ziehe ich aus dem Wasser und bereite daraus meine Elemente.
— Vous connaissez la composition de l'eau de mer. Sur mille grammes on trouve quatre-vingt-seize centièmes et demi d'eau, et deux centièmes deux tiers environ de chlorure de sodium; puis. en petite quantité, des chlorures de magnésium et de potassium, du bromure de magnésium, du sulfate de magnésie, du sulfate et du carbonate de chaux. Vous voyez donc que le chlorure de sodium s'y rencontre dans une proportion notable. Or, c'est ce sodium que j'extrais de l'eau de mer et dont je compose mes éléments.
– Sodium?
— Le sodium?
– Ja, mein Herr. Mit Merkur vermischt, bildet es ein Amalgam, welches bei den Bunsen'schen Elementen das Zink ersetzt. Merkur verbraucht sich nie; nur das Sodium wird verzehrt, und dieses gewinne ich aus dem Meer unmittelbar. Ich bemerke Ihnen weiter, daß die Sodiumsäulen für weit energischer anzusehen sind, und daß ihre elektrische Bewegkraft doppelt so stark ist als bei den Zinksäulen.
— Oui, monsieur. Mélangé avec le mercure, il forme un amalgame qui tient lieu du zinc dans les éléments Bunzen. Le mercure ne s'use jamais. Le sodium seul se consomme, et la mer me le fournit elle-même. Je vous dirai, en outre, que les piles au sodium doivent être considérées comme les plus énergiques, et que leur force électromotrice est double de celle des piles au zinc.
– Ich begreife wohl, Kapitän, die Vortrefflichkeit des Sodiums in den Verhältnissen, worin Sie sich befinden. Das Meer enthält es. Gut. Aber man muß es fabriciren, herausziehen. Wie bewerkstelligen Sie das? Ihre Säulen könnten offenbar dazu dienen; aber irre ich nicht, so würde der für den elektrischen Apparat erforderliche Aufwand von Die gewonnene Quantität überwiegen. Es würde dann der Fall eintreten, daß Sie für die Erzeugung desselben mehr verbrauchten, als Sie dadurch erzeugen!
— Je comprends bien, capitaine, l'excellence du sodium dans les conditions où vous vous trouvez. La mer le contient. Bien. Mais il faut encore le fabriquer, l'extraire en un mot. Et comment faites-vous? Vos piles pourraient évidemment servir à cette extraction; mais, si je ne me trompe, la dépense du sodium nécessitée par les appareils électriques dépasserait la quantité extraite. Il arriverait donc que vous en consommeriez pour le produire plus que vous n'en produiriez!
– Herr Professor, ich gewinne es auch nicht mittelst der Säule, und verwende ganz einfach die Wärme der Steinkohle.
— Aussi, monsieur le professeur, je ne l'extrais pas par la pile, et j'emploie tout simplement la chaleur du charbon de terre.
– Steinkohle? sagte ich bedeutsam.
— De terre? dis-je en insistant.
– Sagen wir Meerkohle, wenn Sie wollen, erwiderte der Kapitän Nemo.
Disons le charbon de mer, si vous voulez, répondit le capitaine Nemo.
– Und Sie können unterseeische Kohlenminen ausbeuten?
— Et vous pouvez exploiter des mines sous-marines de houille?
– Herr Arronax, Sie sollen sehen, wie ich's anfange. Ich bitte nur um ein wenig Geduld, denn Sie haben ja Zeit es geduldig abzuwarten. Behalten Sie nur im Sinn: Dem Meer verdank' ich Alles; es verschafft die Elektricität, und diese gewährt dem Nautilus Wärme, Licht, Bewegung, kurz sein Leben.
— Monsieur Aronnax, vous me verrez à l'oeuvre. Je ne vous demande qu'un peu de patience, puisque vous avez le temps d'être patient. Rappelez-vous seulement ceci: je dois tout à l'Océan; il produit l'électricité, et l'électricité donne au Nautilus la chaleur, la lumière, le mouvement, la vie en un mot.
– Aber doch nicht die Luft, welche Sie einathmen?
— Mais non pas l'air que vous respirez?
– O! ich könnte die zu meinem Verbrauch nöthige Luft fabriciren, aber es ist nicht nöthig, weil ich, wenn's mir beliebt, an die Oberfläche des Meeres aufsteigen kann. Jedoch, kann mir auch die Elektricität nicht die zum Einathmen erforderliche Luft liefern, so treibt sie wenigstens gewaltige Pumpen, welche sie in besondere Behälter einpressen, wodurch ich in den Stand gesetzt bin, meinen Aufenthalt in der Tiefe nach Bedürfniß oder nach Belieben zu verlängern.
— Oh! je pourrais fabriquer l'air nécessaire à ma consommation, mais c'est inutile puisque je remonte à la surface de la mer, quand il me plaît. Cependant, si l'électricité ne me fournit pas l'air respirable, elle manoeuvre, du moins, des pompes puissantes qui l'emmagasinent dans des réservoirs spéciaux, ce qui me permet de prolonger, au besoin, et aussi longtemps que je le veux, mon séjour dans les couches profondes.
– Kapitän, erwiderte ich, ich kann nur bewundern. Offenbar haben Sie bereits gefunden, was die Menschen auch auf einmal finden werden, die wahre dynamische Kraft der Elektricität.
— Capitaine, répondis-je, je me contente d'admirer. Vous avez évidemment trouvé ce que les hommes trouveront sans doute un jour, la véritable puissance dynamique de l'électricité.
– Ich weiß nicht, ob sie dieselbe entdecken werden, erwiderte kalt der Kapitän Nemo. Wie dem aber auch sein mag, Sie kennen bereits die erste Anwendung, welche ich von diesem schätzbaren Agenten gemacht habe. Er leuchtet uns so gleichmäßig und andauernd, wie das Sonnenlicht nicht. Jetzt, sehen Sie diese Uhr; sie ist elektrisch, und geht so regelmäßig, wie die besten Chronometer. Ich habe sie, wie die italienischen Uhren in vierundzwanzig Stunden getheilt, denn für mich existirt weder Nacht noch Tag, noch Sonnen-oder Mondlicht, vielmehr nur dieses künstlich erzeugte Licht, welches ich bis auf den Meeresgrund mit mir nehme! Sehen Sie, in diesem Augenblick ist's zehn Uhr Vormittags.
— Je ne sais s'ils la trouveront, répondit froidement le capitaine Nemo. Quoi qu'il en soit, vous connaissez déjà la première application que j'ai faite de ce précieux agent. C'est lui qui nous éclaire avec une égalité, une continuité que n'a pas la lumière du soleil. Maintenant, regardez cette horloge; elle est électrique, et marche avec une régularité qui défie celle des meilleurs chronomètres. Je l'ai divisée en vingt-quatre heures, comme les horloges italiennes, car pour moi, il n'existe ni nuit, ni jour, ni soleil, ni lune, mais seulement cette lumière factice que j'entraîne jusqu'au fond des mers! Voyez, en ce moment, il est dix heures du matin.
– Ganz richtig.
— Parfaitement.
– Eine andere Anwendung der Elektricität. Dieses Zifferblatt vor unseren Augen giebt mir die Schnelligkeit des Nautilus an. Ein elektrischer Draht bringt es in Verbindung mit der Schraube des Log, und sein Zeiger giebt mir die wirkliche Geschwindigkeit des Fahrzeugs an. Und, sehen Sie, in diesem Augenblick fahren wir mit der mäßigen Geschwindigkeit von fünfzehn Meilen die Stunde.
— Autre application de l'électricité. Ce cadran, suspendu devant nos yeux, sert à indiquer la vitesse du Nautilus. Un fil électrique le met en communication avec l'hélice du loch, et son aiguille m'indique la marche réelle de l'appareil. Et, tenez, en ce moment, nous filons avec une vitesse modérée de quinze milles à l'heure.
– Es ist wunderbar, erwiderte ich, und ich sehe wohl, Kapitän, daß Sie Grund hatten, diesen Agenten zu gebrauchen, dem es bestimmt ist, Wind, Wasser und Dampf zu ersetzen.
— C'est merveilleux, répondis-je, et je vois bien, capitaine, que vous avez eu raison d'employer cet agent, qui est destiné à remplacer le vent, l'eau et la vapeur.
– Wir sind noch nicht fertig, Herr Arronax, sagte der Kapitän Nemo, indem er aufstand, und wenn's Ihnen beliebt, mich zu begleiten, wollen wir den hintern Theil des Nautilus auch besichtigen.«
— Nous n'avons pas fini, monsieur Aronnax, dit le capitaine Nemo en se levant, et si vous voulez me suivre, nous visiterons l'arrière du Nautilus.»
In der That kannte ich jetzt den ganzen vordern Theil des unterseeischen Bootes, welches von der Mitte aus nach vorne genau folgendermaßen eingetheilt war: der Speisesaal, fünf Meter groß, von der Bibliothek durch eine wasserdichte Scheidewand getrennt, so daß kein Wasser eindringen konnte; die Bibliothek war fünf Meter groß, der Hauptsalon zehn Meter vom Zimmer des Kapitäns, welches fünf Meter maß, durch eine abermalige wasserdichte Wand geschieden; das meinige von zwei und einem halben Meter, und endlich ein Luftbehälter, sieben und ein halb Meter groß, erstreckte sich bis zum Hintersteven. Das machte im Ganzen fünfunddreißig Meter Länge aus. Die wasserdichten Scheidewände mit hermetischem Verschluß gewährten an Bord des Nautilus völlige Sicherheit, im Fall ein Leck sich ergab.
En effet, je connaissais déjà toute la partie antérieure de ce bateau sous-marin, dont voici la division exacte, en allant du centre à l'éperon: la salle à manger de cinq mètres, séparée de la bibliothèque par une cloison étanche, c'est-à-dire ne pouvant être pénétrée par l'eau, la bibliothèque de cinq mètres, le grand salon de dix mètres, séparé de la chambre du capitaine par une seconde cloison étanche, ladite chambre du capitaine de cinq mètres, la mienne de deux mètres cinquante, et enfin un réservoir d'air de sept mètres cinquante, qui s'étendait jusqu'à l'étrave. Total, trente-cinq mètres de longueur. Les cloisons étanches étaient percées de portes qui se fermaient hermétiquement au moyen d'obturateurs en caoutchouc, et elles assuraient toute sécurité à bord du Nautilus, au cas où une voie d'eau se fût déclarée.
Ich begleitete den Kapitän Nemo durch die Gänge des vordern Theils bis zum Mittelpunkt des Schiffs. Hier befand sich, zwischen zwei wasserdichten Wänden eine Art Schacht, in welchem eine an der Wand befestigte eiserne Leiter zur Mündung führte. Ich fragte den Kapitän, wozu diese Leiter diene.
Je suivis le capitaine Nemo. à travers les coursives situées en abord, et j'arrivai au centre du navire. Là, se trouvait une sorte de puits qui s'ouvrait entre deux cloisons étanches. Une échelle de fer, cramponnée à la paroi, conduisait à son extrémité supérieure. Je demandai au capitaine à quel usage servait cette échelle.
»Sie endigt beim Boot, war die Antwort.
«Elle aboutit au canot, répondit-il.
– Wie? Sie haben ein Boot? versetzte ich etwas erstaunt.
— Quoi! vous avez un canot? répliquai-je, assez étonné.
– Allerdings. Ein treffliches Fahrzeug, leicht und ohne unterzusinken, das uns zur Spazierfahrt und zum Fischen dient.
— Sans doute. Une excellente embarcation, légère et insubmersible, qui sert à la promenade et à la pêche.
– Aber dann müssen Sie sich zum Einsteigen auf der Meeresoberfläche befinden?
— Mais alors, quand vous voulez vous embarquer, vous êtes forcé de revenir à la surface de la mer?
– Keineswegs. Dieses Boot ist am obern Theile des Schiffsrumpfes in einer für dasselbe hergerichteten Aushöhlung befestigt. Es ist ganz mit Verdeck versehen, durchaus wasserdicht und mit soliden Bolzen gefügt. Diese Leiter nun führt zu einer im Rumpf des Nautilus angebrachten Oeffnung, welche mit einer gleichen in der Seite des Bootes in Verbindung steht, so daß ich durch diese doppelte Oeffnung in das Fahrzeug gelange. Dann schließt man wieder die des Nautilus, und ich schließe hinter mir die des Bootes vermittelst Stellschrauben. Ich mache die Zapfen los, und das Fahrzeug steigt reißend schnell zur Meeresoberfläche auf. Dann öffne ich einen bisher sorgfältig verschlossenen Luckendeckel des Verdecks, richte einen Mast auf, hisse mein Segel oder nehme meine Ruder zur Hand und fahre spazieren.
— Aucunement. Ce canot adhère à la partie supérieure de la coque du Nautilus, et occupe une cavité disposée pour le recevoir. Il est entièrement ponté, absolument étanche, et retenu par de solides boulons. Cette échelle conduit à un trou d'homme percé dans la coque du Nautilus, qui correspond à un trou pareil percé dans le flanc du canot. C'est par cette double ouverture que je m'introduis dans l'embarcation. On referme l'une, celle du Nautilus; je referme l'autre, celle du canot, au moyen de vis de pression; je largue les boulons, et l'embarcation remonte avec une prodigieuse rapidité à la surface de la mer. J'ouvre alors le panneau du pont, soigneusement clos jusque-là, je mâte, je hisse ma voile ou je prends mes avirons, et je me promène.
– Aber wie kommen Sie wieder an Bord zurück?
— Mais comment revenez-vous à bord?
– Ich komme gar nicht zurück, Herr Arronax, vielmehr der Nautilus kommt wieder zu demselben.
— Je ne reviens pas, monsieur Aronnax, c'est le Nautilus qui revient.
– Auf Ihren Befehl?
— A vos ordres!
– Auf meinen Befehl. Ein elektrischer Draht hält mich in Verbindung, und es bedarf nur eines Telegramms.
— A mes ordres. Un fil électrique me rattache à lui. Je lance un télégramme, et cela suffit.
– Wirklich, sagte ich, entzückt von diesen Wundern, es giebt nichts Einfacheres!«
— En effet, dis-je, grisé par ces merveilles, rien n'est plus simple!»
Nachdem ich an dem Behälter der zur Plateform führenden Leiter vorüber war, sah ich eine zwei Meter große Cabine, worin Conseil und Ned-Land beschäftigt waren, ihr wohlschmeckendes Mahl munter zu verschlingen. Hierauf öffnete sich eine Thüre zu der drei Meter langen Küche, welche zwischen den geräumigen Vorrathskammern liegt.
Après avoir dépassé la cage de l'escalier qui aboutissait à la plate-forme, je vis une cabine longue de deux mètres, dans laquelle Conseil et Ned Land, enchantés de leur repas, s'occupaient à le dévorer à belles dents. Puis, une porte s'ouvrit sur la cuisine longue de trois mètres, située entre les vastes cambuses du bord.
Hier verrichtete die Elektricität, energischer und williger, als selbst das Gas, alle Bedürfnisse zum Kochen. Die Drähte, unter den Oefen angelangt, theilten Platinaschwämmen eine Wärme mit, welche sich vertheilte und regelmäßig andauerte. Sie heizte in gleicher Weise Destillirapparate, welche durch Verdünstung ein vortreffliches Trinkwasser verschafften. Neben der Küche öffnete sich ein bequem eingerichteter Badesaal, worin die Hähne nach Belieben kaltes und warmes Wasser spendeten.
Là, l'électricité, plus énergique et plus obéissante que le gaz lui-même, faisait tous les frais de la cuisson. Les fils, arrivant sous les fourneaux, communiquaient à des éponges de platine une chaleur qui se distribuait et se maintenait régulièrement. Elle chauffait également des appareils distillatoires qui, par la vaporisation, fournissaient une excellente eau potable. Auprès de cette cuisine s'ouvrait une salle de bains, confortablement disposée, et dont les robinets fournissaient l'eau froide ou l'eau chaude, à volonté.
Auf die Küche folgte der Posten der Mannschaft, fünf Meter lang. Aber die Thüre war geschlossen, und ich konnte seine Einrichtung nicht sehen, woraus ich wohl die Anzahl der zur Bewegung des Nautilus erforderlichen Männer hätte entnehmen können.
A la cuisine succédait le poste de l'équipage, long de cinq mètres. Mais la porte en était fermée, et je ne pus voir son aménagement, qui m'eût peut-être fixé sur le nombre d'hommes nécessité par la manoeuvre du Nautilus.
Eine vierte wasserdichte Scheidewand befand sich zwischen diesem Posten und dem Maschinenzimmer. Es öffnete sich eine Thüre, und ich befand mich in diesem Gemach, wo der Kapitän Nemo seine Werkzeuge für die Fortbeförderung aufgestellt hatte.
Au fond s'élevait une quatrième cloison étanche qui séparait ce poste de la chambre des machines. Une porte s'ouvrit, et je me trouvai dans ce compartiment où le capitaine Nemo - ingénieur de premier ordre, à coup sûr - avait disposé ses appareils de locomotion.
Dieses klar beleuchtete Maschinenzimmer war nicht weniger als zwanzig Meter lang. Es theilte sich natürlich in zwei Abtheilungen, erstens für die Elemente der Elektricitätserzeugung, und zweitens für die mechanische Einrichtung, um die Bewegung zur Schraube zu befördern.
Cette chambre des machines, nettement éclairée, ne mesurait pas moins de vingt mètres en longueur. Elle était naturellement divisée en deux parties; la première renfermait les éléments qui produisaient l'électricité. et la seconde, le mécanisme qui transmettait le mouvement à l'hélice.
Anfangs war ich betroffen über den eigenthümlichen Geruch, welcher dieses Gemach erfüllte. Der Kapitän bemerkte es und sprach:
Je fus surpris, tout d'abord, de l'odeur sui generis qui emplissait ce compartiment. Le capitaine Nemo s'aperçut de mon impression.
»Es ist nur einige Entwicklung von Gas durch Anwendung des Sodium; aber die Unannehmlichkeit ist nicht bedeutend, und zudem wird im Schiff täglich durch Ventilation die Luft erneuert.«
«Ce sont, me dit-il, quelques dégagements de gaz, produits par l'emploi du sodium; mais ce n'est qu'un léger inconvénient. Tous les matins, d'ailleurs, nous purifions le navire en le ventilant à grand air.»
Inzwischen besuchte ich mit leicht begreiflichem Interesse die Maschine des Nautilus.
Cependant, j'examinais avec un intérêt facile à concevoir la machine du Nautilus.
»Sie sehen, sagte Kapitän Nemo, ich verwende Bunsen'sche Elemente, nicht Ruhmkorff'sche. Diese würden zu schwach gewesen sein. Jene sind wenig zahlreich, aber stark und groß, was der Erfahrung gemäß besser ist. Die erzeugte Elektricität zieht sich nach hinten, wo sie durch sehr große Elektro-Magnete auf ein besonderes System von Hebeln und Rädergetrieben wirkt, welche die Bewegung auf die Welle der Schraube hinleitet. Diese, deren Durchmesser sechs Meter mißt und das Gewinde sieben und ein halb Meter, kann in einer Secunde bis auf hundertundzwanzig Umdrehungen erzeugen.
«Vous le voyez, me dit le capitaine Nemo, j'emploie des éléments Bunzen, et non des éléments Ruhmkorff. Ceux-ci eussent été impuissants. Les éléments Bunzen sont peu nombreux, mais forts et grands, ce qui vaut mieux, expérience faite. L'électricité produite se rend à l'arrière, où elle agit par des électro-aimants de glande dimension sur un système particulier de leviers et d'engrenages qui transmettent le mouvement à l'arbre de l'hélice. Celle-ci. dont le diamètre est de six mètres et le pas de sept mètres cinquante, peut donner jusqu'à cent vingt tours par seconde.
– Und damit erhalten Sie?
— Et vous obtenez alors?
– Eine Geschwindigkeit von fünfzig Meilen in der Stunde.«
— Une vitesse de cinquante milles à l'heure.»
Hier fand ein Geheimniß statt, aber ich bestand nicht darauf, es kennen zu lernen. Wie ward es möglich, daß die Elektricität mit solcher Kraft wirkte? Woher entsprang diese fast unbegrenzte Kraft? Etwa aus einer übermäßigen Spannung durch eine neue Art von Wellen? Oder aus der Hinüberleitung, welche durch ein System unbekannter1 Hebel bis zum Unendlichen gesteigert werden konnte? Dieses war mir unbegreiflich.
Il y avait là un mystère, mais je n'insistai pas pour le connaître. Comment l'électricité pouvait-elle agir avec une telle puissance? Où cette force presque illimitée prenait-elle son origine? Etait-ce dans sa tension excessive obtenue par des bobines d'une nouvelle sorte? Était-ce dans sa transmission qu'un système de leviers inconnus pouvait accroître à l'infini? C'est ce que je ne pouvais comprendre.
»Kapitän Nemo, sagte ich, ich constatire die Ergebnisse und trachte nicht darnach, sie zu erklären. Ich habe den Nautilus im Angesicht des Abraham Lincoln manövriren gesehen, und weiß, was es mit seiner Geschwindigkeit für eine Bewandtniß hat. Aber das Vorwärtskommen reicht nicht aus. Man muß auch sehen, wohin man fährt! Man muß sich rechts und links, nach oben und unten hinwenden können. Wie erreichen Sie die großen Tiefen, wo ein zunehmender Widerstand stattfindet, der auf Hunderte von Atmosphären anzuschlagen ist? Wie steigen Sie wieder zur Oberfläche des Oceans empor? Endlich, wie gelingt es Ihnen, sich in der Ihnen beliebigen Umgebung zu halten? Bin ich unbescheiden, indem ich diese Fragen an Sie richte?
«Capitaine Nemo, dis-je, je constate les résultats et je ne cherche pas à les expliquer. J'ai vu le Nautilus manoeuvrer devant l'Abraham-Lincoln, et je sais à quoi m'en tenir sur sa vitesse. Mais marcher ne suffit pas. Il faut voir où l'on va! Il faut pouvoir se diriger à droite, à gauche, en haut, en bas! Comment atteignez-vous les grandes profondeurs, où vous trouvez une résistance croissante qui s'évalue par des centaines d'atmosphères? Comment remontez-vous à la surface de l'Océan? Enfin, comment vous maintenez-vous dans le milieu qui vous convient? Suis-je indiscret en vous le demandant?
– Keineswegs, Herr Professor, erwiderte der Kapitän nach kurzem Besinnen, denn Sie dürfen ja doch niemals dieses unterseeische Boot verlassen. Kommen Sie nur in den Salon. Das ist unser eigentliches Arbeitszimmer, und da sollen Sie auch alles vernehmen, was Sie über den Nautilus wissen dürfen!«
— Aucunement, monsieur le professeur, me répondit le capitaine, après une légère hésitation. puisque vous ne devez jamais quitter ce bateau sous-marin. Venez dans le salon. C'est notre véritable cabinet de travail, et là, vous apprendrez tout ce que vous devez savoir sur le Nautilus!»