Zwanzigtausend Meilen unter'm Meer

Vingt mille lieues sous les mers

   Elftes Capitel.

   XI

   Das Tang-Meer.

   LA MER DE SARGASSES

   Die Richtung des Nautilus hatte sich nicht geändert. Jede Hoffnung auf eine Rückkehr in die Meere Europa's mußte also für die nächste Zeit aufgegeben werden. Der Kapitän Nemo steuerte gerade südwärts. Wohin schleppte er uns? Ich getraute mir nicht, es zu ahnen.

   La direction du Nautilus ne s'était pas modifiée. Tout espoir de revenir vers les mers européennes devait donc être momentanément rejeté. Le capitaine Nemo maintenait le cap vers le sud. Où nous entraînait-il? Je n'osais l'imaginer.

   An diesem Tage fuhr der Nautilus durch einen ansehnlichen Theil des Atlantischen Oceans. Jedermann weiß, daß darin eine große Strömung warmen Wassers ist, bekannt unter dem Namen Golfstrom. Er fließt, nachdem er aus den Engen von Florida heraus gekommen, in der Richtung von Spitzbergen. Aber bevor dieser Strom in den Golf von Mexiko gedrungen, um den vierundvierzigsten Grad nördlicher Breite, theilt er sich in zwei Arme, von denen der eine nach den Küsten Irlands und Norwegens hinzieht, während der andere südlich nach den Azoren zu sich wendet; darauf bricht er sich an der afrikanischen Küste und kehrt in einem länglichen Oval nach den Antillen zurück.

   Ce jour-là, le Nautilus traversa une singulière portion de l'Océan atlantique. Personne n'ignore l'existence de ce grand courant d'eau chaude connu sous le nom de Gulf Stream. Après être sorti des canaux de Floride il se dirige vers le Spitzberg. Mais avant de pénétrer dans le golfe du Mexique, vers le quarante-quatrième degré de latitude nord, ce courant se divise en deux bras; le principal se porte vers les côtes d'Irlande et de Norvège, tandis que le second fléchit vers le sud à la hauteur des Acores; puis frappant les rivages africains et décrivant un ovale allongé, il revient vers les Antilles.

   Dieser zweite Arm nun, – eher ein Halsband als ein Arm – umgiebt mit seinen Ringen warmen Wassers den kalten, ruhigen, unbeweglichen Theil des Oceans, welchen man das Tang-Meer nennt. Die Gewässer dieser großen Strömung bilden inmitten des Atlantischen Oceans einen wahren See, und brauchen nicht weniger als drei Jahre Zeit, um ihn ganz zu durchlaufen.

   Or, ce second bras — c'est plutôt un collier qu'un bras — entoure de ses anneaux d'eau chaude cette portion de l'Océan froide, tranquille, immobile, que l'on appelle la mer de Sargasses. Véritable lac en plein Atlantique, les eaux du grand courant ne mettent pas moins de trois ans à en faire le tour.

   Das Tang-Meer bedeckt eigentlich den ganzen Theil der versunkenen Atlantis. Manche Schriftsteller haben gar die Meinung aufgestellt, die zahlreichen Kräuter, womit es bedeckt ist, hätten ihren Ursprung in dem Wiesenland des vormaligen Continents. Wahrscheinlicher jedoch ist, daß diese Kräuter, Algen und Meergras vom Golfstrom aus den Küstengegenden Europa's und Amerika's fortgeschwemmt und bis in diese Zone geführt worden sind. Dieses war auch einer der Gründe, welche Columbus auf die Vermuthung brachten es existire eine neue Welt. Als die Fahrzeuge dieses kühnen Entdeckers in das Tang-Meer kamen, konnten sie nur mit Mühe inmitten der Kräuter fortkommen, welche zum großen Schrecken der Mannschaft den Lauf der Schiffe hemmten, und sie verloren drei lange Wochen damit, über sie hinaus zu kommen.

   La mer de Sargasses, à proprement parler, couvre toute la partie immergée de l'Atlantide. Certains auteurs ont même admis que ces nombreuses herbes dont elle est semée sont arrachées aux prairies de cet ancien continent. Il est plus probable, cependant, que ces herbages, algues et fucus, enlevés au rivage de l'Europe et de l'Amérique, sont entraînés jusqu'à cette zone par le Gulf Stream. Ce fut là une des raisons qui amenèrent Colomb à supposer l'existence d'un nouveau monde. Lorsque les navires de ce hardi chercheur arrivèrent à la mer de Sargasses, ils naviguèrent non sans peine au milieu de ces herbes qui arrêtaient leur marche au grand effroi des équipages, et ils perdirent trois longues semaines à les traverser.

   So war die Gegend beschaffen, welche der Nautilus eben besuchte, ein echtes Wiesenland, ein dichtes Gewirre von Algen und Meergras, das so fest zusammen hing, daß der Kiel eines Fahrzeuges nur mit Mühe hindurchdringen konnte. Der Kapitän Nemo wollte auch nicht seine Schraube sich in dieser Kräutermasse verwickeln lassen, und hielt sich daher einige Meter tief unter der Meeresoberfläche.

   Telle était cette région que le Nautilus visitait en ce moment, une prairie véritable, un tapis serré d'algues, de fucus natans, de raisins du tropique, si épais, si compact, que l'étrave d'un bâtiment ne l'eût pas déchiré sans peine. Aussi, le capitaine Nemo, ne voulant pas engager son hélice dans cette masse herbeuse, se tint-il à quelques mètres de profondeur au-dessous de la surface des flots.

   Der Hauptbestandtheil dieser ungeheuren Bank ist Seegras. Als Grund, weshalb diese Wassergewächse in dem ruhigen Becken des Atlantischen Meeres zusammen kommen, führt der gelehrte Maury Folgendes an:

   Ce nom de Sargasses vient du mot espagnol «sargazzo» qui signifie varech. Ce varech, le varech-nageur ou porte-baie, forme principalement ce banc immense. Et voici pourquoi, suivant le savant Maury, l'auteur de la Géographie physique du globe, ces hydrophytes se réunissent dans ce paisible bassin de l'Atlantique:

   »Die Erklärung, sagt er, welche man davon geben kann, scheint aus einer allgemein bekannten Wahrnehmung hervor zu gehen. Wenn man Korkstückchen oder sonst schwimmende Gegenstände in ein Gefäß thut, und setzt das Wasser des Gefäßes in eine Kreisbewegung, so sieht man, daß die zerstreuten Krümmchen sich im Centrum der Oberfläche zu einer Gruppe sammeln, d.h. an dem am wenigsten bewegten Punkt. Bei der fraglichen Naturerscheinung ist das Atlantische Meer das Gefäß, der Golfstrom die Kreisbewegung, und das Tang-Meer der Mittelpunkt, zu welchem die zerstreuten schwimmenden Körper sich sammeln.«

   «L'explication qu'on en peut donner, dit-il, me semble résulter d'une expérience connue de tout le monde. Si l'on place dans un vase des fragments de bouchons ou de corps flottants quelconques, et que l'on imprime à l'eau de ce vase un mouvement circulaire, on verra les fragments éparpillés se réunir en groupe au centre de la surface liquide, c'est-à-dire au point le moins agité. Dans le phénomène qui nous occupe, le vase, c'est l'Atlantique, le Gulf Stream, c'est le courant circulaire, et la mer de Sargasses, le point central où viennent se réunir les corps flottants.»

   Ich theile Maury's Ansicht, und habe die Erscheinung von dem eigenthümlichen Standpunkt aus, wohin die Schiffe selten dringen, studiren können. Ueber uns schwammen Körper, die aus allen Gegenden her kamen, und häuften sich mitten in diesen bräunlichen Kräutern, Baumstämme aus den Anden oder den Felsengebirgen, welche durch den Amazonenstrom oder den Mississippi herbeigeschwemmt waren, zahlloses Strandgut, Stücke von Kielen und Brettern, dermaßen von Muschelwerk beschwert, daß es nicht wieder auf die Meeresoberfläche aufsteigen konnte. Und die Zeit wird einst die andere Ansicht Maury's rechtfertigen, daß diese seit Jahrhunderten so zusammen gehäuften Stoffe durch Einwirken des Wassers sich mineralisiren und dann unerschöpfliche Kohlengruben bilden werden. So bereitet die Natur einen kostbaren Vorrath für die Zeit, wann die Menschen die Gruben des Continents werden ausgebeutet haben.

   Je partage l'opinion de Maury, et j'ai pu étudier le phénomène dans ce milieu spécial où les navires pénètrent rarement. Au-dessus de nous flottaient des corps de toute provenance, entassés au milieu de ces herbes brunâtres, des troncs d'arbres arrachés aux Andes ou aux Montagnes-Rocheuses et flottés par l'Amazone ou le Mississipi, de nombreuses épaves, des restes de quilles ou de carènes, des bordages défoncés et tellement alourdis par les coquilles et les anatifes qu'ils ne pouvaient remonter à la surface de l'Océan. Et le temps justifiera un jour cette autre opinion de Maury, que ces matières, ainsi accumulées pendant des siècles, se minéraliseront sous l'action des eaux et formeront alors d'inépuisables houillères. Réserve précieuse que prépare la prévoyante nature pour ce moment où les hommes auront épuisé les mines des continents.

   Mitten in diesem verworrenen Gewebe von Kräutern und Seegras bemerkte ich reizende rosenfarbene Seesplinte, Meernesseln, deren Fühlhörner gleich langem Haupthaar herabhingen; grüne, rothe, blaue Medusen, und besonders die großen Rhizotomen Cuvier's, deren bläulicher Schirm mit einer violetten Guirlande umbordet ist.

   Au milieu de cet inextricable tissu d'herbes et de fucus, je remarquai de charmants alcyons stellés aux couleurs roses, des actinies qui laissaient traîner leur longue chevelure de tentacules, des méduses vertes, rouges, bleues, et particulièrement ces grandes rhizostomes de Cuvier, dont l'ombrelle bleuâtre est bordée d'un feston violet.

   Den ganzen 22. Februar brachten wir im Tang-Meer zu, wo die Fische, welche gerne Seepflanzen und Schalthiere fressen, reichliche Nahrung finden. Am folgenden Tage hatte der Ocean wieder ein gewöhnliches Aussehen.

   Toute cette journée du 22 février se passa dans la mer de Sargasses, où les poissons, amateurs de plantes marines et de crustacés, trouvent une abondante nourriture. Le lendemain, l'Océan avait repris son aspect accoutume.

   Von da an neunzehn Tage lang, vom 23. Februar bis 12. März, fuhren wir unausgesetzt mit der Geschwindigkeit von hundert Lieues in vierundzwanzig Stunden. Der Kapitän Nemo wollte offenbar sein unterseeisches Programm ausführen; und ich zweifelte nicht, daß er im Sinne hatte, nachdem er um das Cap Horn herum gefahren, in die südlichen Meere des Stillen Oceans zurück zu kehren.

   Depuis ce moment, pendant dix-neuf jours, du 23 février au 12 mars, le Nautilus, tenant le milieu de l'Atlantique, nous emporta avec une vitesse constante de cent lieues par vingt-quatre heures. Le capitaine Nemo voulait évidemment accomplir son programme sous-marin et je ne doutais pas qu'il ne songeât, après avoir doublé le cap Horn, à revenir vers les mers australes du Pacifique.

   Ned-Land hatte daher Grund zu Besorgnissen gehabt. Auf hoher See durfte man ja nicht versuchen, vom Bord zu entweichen. Ebenso wenig konnte man sich dem Willen des Kapitäns Nemo widersetzen. Das einzige, was uns blieb, war Unterwerfung; aber ich gab mich gerne dem Gedanken hin, daß was man nicht mehr von der Gewalt oder List erwarten durfte, einmal durch Ueberredung zu erlangen sein würde. Sollte nicht der Kapitän Nemo nach Beendigung die ser Fahrt einwilligen, uns auf einen Eid, niemals das Geheimniß seines Daseins zu enthüllen, die Freiheit wieder zu geben? Wir würden ein Ehrenwort gehalten haben. Aber man mußte über diese delicate Frage mit dem Kapitän unterhandeln. Würde ich nun aber mit dieser Reclamation ankommen können? Hatte er nicht von Anfang an förmlich erklärt, das Geheimniß seines Lebens verlange unsere ewige Gefangenschaft am Bord des Nautilus? Mußte ihm nicht mein Stillschweigen seit vier Monaten als eine stille Genehmigung dieser Lage vorkommen? Den Gegenstand zur Sprache zu bringen, konnte ihm Verdacht einflößen, der unseren Plänen schaden mußte, wenn sich später eine günstige Gelegenheit ergeben sollte, sie wieder vorzunehmen? Ich erwog alle diese Gründe, überlegte sie in meinem Geist hin und her, besprach sie mit Conseil, der eben so verlegen war, wie ich. Schließlich, obwohl ich nicht leicht zu entmuthigen war, begriff ich doch, daß sich die Aussichten, meines Gleichen jemals wieder zu sehen, täglich minderten, zumal seit der Kapitän wie unsinnig in den Süden eilte!

   Ned Land avait donc eu raison de craindre. Dans ces larges mers, privées d'îles, il ne fallait plus tenter de quitter le bord. Nul moyen non plus de s'opposer aux volontés du capitaine Nemo. Le seul parti était de se soumettre; mais ce qu'on ne devait plus attendre de la force ou de la ruse, j'aimais à penser qu'on pourrait l'obtenir par la persuasion. Ce voyage terminé, le capitaine Nemo ne consentirait-il pas à nous rendre la liberté sous serment de ne jamais révéler son existence? Serment d'honneur que nous aurions tenu. Mais il fallait traiter cette délicate question avec le capitaine. Or, serais-je bien venu à réclamer cette liberté? Lui-même n'avait-il pas déclaré, dès le début et d'une façon formelle, que le secret de sa vie exigeait notre emprisonnement perpétuel à bord du Nautilus? Mon silence, depuis quatre mois, ne devait-il pas lui paraître une acceptation tacite de cette situation? Revenir sur ce sujet n'aurait-il pas pour résultat de donner des soupçons qui pourraient nuire à nos projets, si quelque circonstance favorable se présentait plus tard de les reprendre? Toutes ces raisons, je les pesais, je les retournais dans mon esprit, je les soumettais à Conseil qui n'était pas moins embarrassé que moi. En somme, bien que je ne fusse pas facile à décourager, je comprenais que les chances de jamais revoir mes semblables diminuaient de jour en jour, surtout en ce moment où le capitaine Nemo courait en téméraire vers le sud de l'Atlantique!

   Während der obgedachten neunzehn Tage begab sich kein besonderer Zwischenfall. Ich sah den Kapitän wenig. Er arbeitete. Ich sah in der Bibliothek öfters Bücher, die er aufgeschlagen liegen ließ, besonders naturhistorischen Inhalts. Mein Werk über den Meeresgrund war am Rande mit Anmerkungen bedeckt, welche oft mit meinen Theorien und Ansichten im Widerspruch waren. Aber der Kapitän beschränkte sich darauf, dergestalt meine Arbeit zu verbessern, und selten besprach er sich darüber mit mir. Manchmal hörte ich die melancholischen Töne seiner Orgel, die er sehr ausdrucksvoll spielte, aber nur bei Nacht, mitten in stiller Dunkelheit, wann der Nautilus in den einsamen Gegenden des Oceans schlummerte.

   Pendant les dix-neuf jours que j'ai mentionnés plus haut, aucun incident particulier ne signala notre voyage. Je vis peu le capitaine. Il travaillait. Dans la bibliothèque je trouvais souvent des livres qu'il laissait entr'ouverts, et surtout des livres d'histoire naturelle. Mon ouvrage sur les fonds sous-marins, feuilleté par lui, était couvert de notes en marge, qui contredisaient parfois mes théories et mes systèmes. Mais le capitaine se contentait d'épurer ainsi mon travail, et il était rare qu'il discutât avec moi. Quelquefois, j'entendais résonner les sons mélancoliques de son orgue, dont il jouait avec beaucoup d'expression, mais la nuit seulement, au milieu de la plus secrète obscurité, lorsque le Nautilus s'endormait dans les déserts de l'Océan.

   Während dieser Zeit fuhren wir ganze Tage lang auf der Oberfläche. Das Meer war wie öde und verlassen. Kaum sah man einige Segelschiffe, Ostindienfahrer in der Richtung nach dem Cap der guten Hoffnung. Eines Tages wurden wir von Wallfischjägern verfolgt, die uns ohne Zweifel für einen kostbaren Wallfisch ansahen. Aber der Kapitän Nemo wollte nicht diese wackeren Leute Zeit und Mühe verlieren lassen, und tauchte unter.

   Pendant cette partie du voyage, nous naviguâmes des journées entières à la surface des flots. La mer était comme abandonnée. A peine quelques navires à voiles, en charge pour les Indes, se dirigeant vers le cap de Bonne-Espérance. Un jour nous fûmes poursuivis par les embarcations d'un baleinier qui nous prenait sans doute pour quelque énorme baleine d'un haut prix. Mais le capitaine Nemo ne voulut pas faire perdre à ces braves gens leur temps et leurs peines, et il termina la chasse en plongeant sous les eaux. Cet incident avait paru vivement intéresser Ned Land. Je ne crois pas me tromper en disant que le Canadien avait dû regretter que notre cétacé de tôle ne pût être frappé à mort par le harpon de ces pêcheurs.

   Die Fische, welche ich unterdessen mit Conseil beobachtete, unterschieden sich wenig von denjenigen, welche wir unter anderen Breiten studirt hatten. Hauptsächlich gehörten sie der fürchterlichen Gattung der Knorpelfische an, welche nicht weniger als zweiunddreißig Arten zählt: gestreifte Haifische, fünf Meter lang, mit plattem Kopf, der breiter als der Körper ist, zugerundeten Schwanzflossen, und sieben großen schwarzen Parallelstreifen der Länge nach auf dem Rücken; sodann perlgraue oder aschgraue mit sieben Kiefernöffnungen und einer einzigen Rückenflosse, ungefähr an der Mitte des Körpers.

   Les poissons observés par Conseil et par moi, pendant cette période, différaient peu de ceux que nous avions déjà étudiés sous d'autres latitudes. Les principaux furent quelques échantillons de ce terrible genre de cartilagineux, divisé en trois sous-genres qui ne comptent pas moins de trente-deux espèces: des squales-galonnés, longs de cinq mètres, à tête déprimée et plus large que le corps, à nageoire caudale arrondie, et dont le dos porte sept grandes bandes noires parallèles et longitudinales puis des squales-perlons, gris cendré, percés de sept ouvertures branchiales et pourvus d'une seule nageoire dorsale placée à peu près vers le milieu du corps.

   Auch große Meerhunde zogen vorüber, die unendlich gefräßig sind. Es giebt Fischermärchen, welche berichten, man habe im Leib eines solchen einen Büffelkopf und ein ganzes Kalb gefunden; in einem anderen zwei Thunfische und einen Matrosen in Uniform u.a. dergl. Lassen wir nun dieses dahin gestellt sein, so waren diese Thiere doch immer von der Art, daß sie sich in den Garnen des Nautilus nicht fangen ließen, um von ihrer Gefräßigkeit mich selbst zu überzeugen.

   Passaient aussi de grands chiens de mer, poissons voraces s'il en fut. On a le droit de ne point croire aux récits des pêcheurs, mais voici ce qu'ils racontent. On a trouvé dans le corps de l'un de ces animaux une tête de buffle et un veau tout entier; dans un autre, deux thons et un matelot en uniforme; dans un autre, un soldat avec son sabre; dans un autre enfin, un cheval avec son cavalier. Tout ceci, à vrai dire, n'est pas article de foi. Toujours est-il qu'aucun de ces animaux ne se laissa prendre aux filets du Nautilus, et que je ne pus vérifier leur voracité.

   Ganze Tage lang begleiteten uns zierliche und muthwillige Delphine scharenweise. Sie zogen in Banden von fünf bis sechs zusammen, und hielten Hetzjagd, wie die Wölfe zu Lande; gefräßig sind sie übrigens nicht minder als die Meerhunde. Diese Familie zählt zehn Gattungen; die ich bemerkte, waren drei Meter lang, oben schwarz, unten rosa weiß mit einzelnen Flecken, und hatten eine sehr schmale Schnauze, die viermal so lang war, als der Schädel.

   Des troupes élégantes et folâtres de dauphins nous accompagnèrent pendant des jours entiers. Ils allaient par bandes de cinq ou six, chassant en meute comme les loups dans les campagnes d'ailleurs, non moins voraces que les chiens de mer, si j'en crois un professeur de Copenhague, qui retira de l'estomac d'un dauphin treize marsouins et quinze phoques. C'était, il est vrai un épaulard, appartenant à la plus grande espèce connue, et dont la longueur dépasse quelquefois vingt-quatre pieds. Cette famille des delphiniens compte dix genres, et ceux que j'aperçus tenaient du genre des delphinorinques, remarquables par un museau excessivement étroit et quatre fois long comme le crâne. Leur corps, mesurant trois mètres, noir en dessus, était en dessous d'un blanc rosé semé de petites taches très rares.

   Auch trafen wir in diesen Gewässern merkwürdige Probestückchen von Stachelflossern, von denen man erzählt, sie sängen melodisch, wie in einem Concert, und zwar schöner als Menschenstimmen. Ich will dem nicht widersprechen, muß aber bedauern, daß sie uns bei dem Vorüberfahren nicht mit einem Ständchen bedacht haben.

   Je citerai aussi, dans ces mers, de curieux échantillons de ces poissons de l'ordre des acanthoptérigiens et de la famille des sciénoides. Quelques auteurs — plus poètes que naturalistes — prétendent que ces poissons chantent mélodieusement, et que leurs voix réunies forment un concert qu'un choeur de voix humaines ne saurait égaler. Je ne dis pas non, mais ces scènes ne nous donnèrent aucune sérénade à notre passage, et je le regrette.

   Conseil zählte endlich auch eine Menge fliegender Fische auf. Es ist gewiß merkwürdig, wie die Delphine mit höchster Genauigkeit auf sie Jagd machen. Wohin ein solcher Vogel auch seinen Flug richten, welche Bahn er dabei beschreiben mag, selbst über den Nautilus hinaus, der Unglückliche fällt immer in den zum Aufschnappen geöffneten Rachen des Delphins. Es waren entweder Seehäher oder Meerweihe mit leuchtendem Maul, die bei der Nacht feurige Streifen durch die Luft zogen, dann gleich Sternschnuppen in das dunkle Wasser fielen.

   Pour terminer enfin, Conseil classa une grande quantité de poissons volants. Rien n'était plus curieux que de voir les dauphins leur donner la chasse avec une précision merveilleuse. Quelle que fût la portée de son vol, quelque trajectoire qu'il décrivît, même au-dessus du Nautilus, l'infortuné poisson trouvait toujours la bouche du dauphin ouverte pour le recevoir. C'étaient ou des pirapèdes, ou des trigles-milans, à bouche lumineuse, qui, pendant la nuit, après avoir tracé des raies de feu dans l'atmosphère, plongeaient dans les eaux sombres comme autant d'étoiles filantes.

   In dieser Weise fuhren wir ununterbrochen bis zum 13. März. An diesem Tage wurde der Nautilus zu Sondirungen verwendet, welche mein lebhaftes Interesse erregten.

   Jusqu'au 13 mars, notre navigation se continua dans ces conditions. Ce jour-là, le Nautilus fut employé à des expériences de sondages qui m'intéressèrent vivement.

   Wir hatten damals nahezu dreizehntausend französische Meilen seit unserer Abfahrt aus der hohen See des Stillen Oceans gemacht, und befanden uns unter 45°37' südlicher Breite, und 37°53' westlicher Länge. In derselben Gegend hatte der Kapitän Denham des Herald mit vierzehntausend Meter Sonde keinen Grund gefunden, und eben so war der Lieutenant Parcker von der amerikanischen Fregatte Congreß mit fünfzehntausendhundertundvierzig Meter nicht zum Ziel des Meeresgrundes gekommen.

   Nous avions fait alors près de treize mille lieues depuis notre départ dans les hautes mers du Pacifique. Le point nous mettait par 450°37' de latitude sud et 370°53' de longitude ouest. C'étaient ces mêmes parages où le capitaine Denham de l'Hérald fila quatorze mille mètres de sonde sans trouver de fond. Là aussi, le lieutenant Parcker de la frégate américaine Congress n'avait pu atteindre le sol sous-marin par quinze mille cent quarante mètres.

   Der Kapitän Nemo entschloß sich, mit seinem Nautilus bis in die äußerste Tiefe hinab zu fahren, um diese verschiedenen Sondirungen zu prüfen. Ich machte mich bereit, alle Ergebnisse des Experiments zu notiren. Die Läden des Salons wurden geöffnet, und die Manövers begannen, um zu den so wunderhaft tiefen Schichten hinabzukommen.

   Le capitaine Nemo résolut d'envoyer son Nautilus à la plus extrême profondeur à fin de contrôler ces différents sondages. Je me préparai à noter tous les résultats de l'expérience. Les panneaux du salon furent ouverts, et les manoeuvres commencèrent pour atteindre ces couches si prodigieusement reculées.

   Es versteht sich wohl, daß nicht davon die Rede sein konnte, durch Anfüllen der Behälter hinabzutauchen. Vermuthlich hätten sie die specifische Schwere des Nautilus nicht hinreichend erhöhen können. Sodann hätte man, um wieder aufwärts zu kommen, dieses Uebermaß von Wasser hinaustreiben müssen, und die Pumpen hätten nicht Kraft genug gehabt, um den äußeren Druck zu überwinden.

   On pense bien qu'il ne fut pas question de plonger en remplissant les réservoirs. Peut-être n'eussent-ils pu accroître suffisamment la pesanteur spécifique du Nautilus. D'ailleurs, pour remonter, il aurait fallu chasser cette surcharge d'eau, et les pompes n'auraient pas été assez puissantes pour vaincre la pression extérieure.

   Der Kapitän Nemo entschloß sich, den Meeresgrund durch eine hinreichend lange Diagonale aufzusuchen vermittelst seiner geneigten Flächen, welche in einem Winkel von fünfundvierzig Grad zu den Wasserlinien des Nautilus gerichtet wurden. Hierauf wurde der Schraube ihr höchstes Maß von Schnelligkeit gegeben, und sie schlug mit unbeschreiblicher Gewalt die Wellen.

   Le capitaine Nemo résolut d'aller chercher le fond océanique par une diagonale suffisamment allongée, au moyen de ses plans latéraux qui furent placés sous un angle de quarante-cinq degrés avec les lignes d'eau du Nautilus. Puis, l'hélice fut portée à son maximum de vitesse, et sa quadruple branche battit les flots avec une indescriptible violence.

   Unter diesem mächtigen Druck dröhnte der Rumpf des Nautilus wie eine tönende Saite, und sank regelmäßig unter die Gewässer hinab. Der Kapitän und ich, wir begleiteten den Zeiger des Manometer, welcher reißend schnell umlief. Bald hatten wir die bewohnbare Zone, wo die meisten Fische hausen, zurückgelegt. Wenn manche dieser Thiere nur an der Oberfläche der Meere oder Flüsse leben können, so halten sich andere, eine geringere Anzahl, in sehr großen Tiefen auf. Unter diesen letzteren beobachtete ich eine Art Meerhund mit sechs Athmungsspalten, den Teleskopen mit enormen Augen, den Panzerhahn, mit grauen Bauch- und schwarzen Brustflossen, der mit einem Brustharnisch von blaßrothen Knochenplättchen geschützt war.

   Sous cette poussée puissante, la coque du Nautilus frémit comme une corde sonore et s'enfonça régulièrement sous les eaux. Le capitaine et moi, postés dans le salon, nous suivions l'aiguille du manomètre qui déviait rapidement. Bientôt fut dépassée cette zone habitable où résident la plupart des poissons. Si quelques-uns de ces animaux ne peuvent vivre qu'à la surface des mers ou des fleuves, d'autres, moins nombreux, se tiennent à des profondeurs assez grandes. Parmi ces derniers, j'observais l'hexanche, espèce de chien de mer muni de six fentes respiratoires, le télescope aux yeux énormes, le malarmat-cuirassé, aux thoracines grises, aux pectorales noires, que protégeait son plastron de plaques osseuses d'un rouge pâle, puis enfin le grenadier, qui, vivant par douze cents mètres de profondeur, supportait alors une pression de cent vingt atmosphères.

   Ich fragte den Kapitän Nemo, ob er in noch größerer Tiefe Fische bemerkt habe.

   Je demandai au capitaine Nemo s'il avait observé des poissons à des profondeurs plus considérables.

   »Fische? erwiderte er, selten. Aber nach gegenwärtigem Zustand der Wissenschaft, was nimmt man an, was weiß man?

   «Des poissons? me répondit-il, rarement. Mais dans l'état actuel de la science, que présume-t-on, que sait-on?

   – Das will ich Ihnen sagen, Kapitän. Man weiß, daß, wenn man zu den niederen Schichten des Oceans hinabsteigt, das vegetale Leben schneller, als das animale, verschwindet. Man weiß, daß da, wo sich noch belebte Wesen finden, nicht eine einzige Wasserpflanze mehr fortkommt. Man weiß, daß die Pilgermuscheln, die Austern in einer Tiefe von zweitausend Meter leben, und daß Mac Clintock einen lebenden Seestern aus einer Tiefe von zweitausendfünfhundert Meter geholt hat. Aber, Kapitän Nemo, vielleicht werden Sie mir sagen, daß man nichts weiß?

   — Le voici, capitaine. On sait que en allant vers les basses couches de l'Océan, la vie végétale disparaît plus vite que la vie animale. On sait que, là où se rencontrent encore des êtres animés, ne végète plus une seule hydrophyte. On sait que les pèlerines, les huîtres vivent par deux mille mètres d'eau, et que Mac Clintock, le héros des mers polaires, a retiré une étoile vivante d'une profondeur de deux mille cinq cents mètres. On sait que l'équipage du Bull-Dog, de la Marine Royale, a pêché une astérie par deux mille six cent vingt brasses, soit plus d'une lieue de profondeur. Mais, capitaine Nemo, peut-être me direz-vous qu'on ne sait rien?

   – Nein, Herr Professor, erwiderte der Kapitän, ich werde so unhöflich nicht sein. Doch will ich Sie fragen, wie erklären Sie, daß Geschöpfe in solchen Tiefen leben können?

   — Non, monsieur le professeur, répondit le capitaine, je n'aurai pas cette impolitesse. Toutefois, je vous demanderai comment vous expliquez que des êtres puissent vivre à de telles profondeurs?

   – Ich erkläre es aus zwei Gründen, erwiderte ich. Erstlich, weil die senkrechten Strömungen, welche durch den verschiedenen Salzgehalt und Dichtigkeit der Wasser bestimmt werden, eine Bewegung hervorrufen, welche genügt, um den niederen Grad vom Leben der Meerpalmen u.a. zu unterhalten?

   — Je l'explique par deux raisons, répondis-je. D'abord, parce que les courants verticaux, déterminés par les différences de salure et de densité des eaux, produisent un mouvement qui suffit à entretenir la vie rudimentaire des encrines et des astéries.

   – Richtig, sagte der Kapitän.

   — Juste, fit le capitaine.

   – Sodann, weil man weiß, daß, wenn Sauerstoff die Basis des Lebens ist, die Quantität im Meerwasser aufgelösten Sauerstoffs mit der Tiefe zunimmt, anstatt abzunehmen, und daß der Druck der unteren Schichten dazu beiträgt, ihn darin zusammen zu pressen.

   — Ensuite, parce que, si l'oxygène est la base de la vie, on sait que la quantité d'oxygène dissous dans l'eau de mer augmente avec la profondeur au lieu de diminuer. et que la pression des couches basses contribue à l'y comprimer.

   – So! man weiß das? erwiderte der Kapitän Nemo, im Ton einiger Ueberraschung. Nun, Herr Professor, man hat Grund es zu wissen, denn es ist wirklich so. Ich will nun die Thatsache hinzufügen, daß die Schwimmblase der Fische mehr Stickstoff als Sauerstoff enthält, wenn diese Thiere an der Oberfläche der Wasser gefischt wurden, dagegen mehr Sauerstoff als Stickstoff, wenn sie aus großen Tiefen geholt werden. Dadurch erhält Ihr System eine Bestätigung. Doch setzen wir unsere Beobachtungen fort.«

   — Ah! on sait cela? répondit le capitaine Nemo, d'un ton légèrement surpris. Eh bien, monsieur le professeur. on a raison de le savoir, car c'est la vérité. J'ajouterai, en effet, que la vessie natatoire des poissons renferme plus d'azote que d'oxygène, quand ces animaux sont pêchés à la surface des eaux, et plus d'oxygène que d'azote, au contraire, quand ils sont tirés des grandes profondeurs. Ce qui donne raison à votre système. Mais continuons nos observations.»

   Mein Blick fiel auf den Manometer. Das Instrument zeigte eine Tiefe von sechstausend Meter. Unser Hinabfahren dauerte schon eine Stunde lang. Der Nautilus glitt über seinen geneigten Flächen immer tiefer hinab. Die leeren Gewässer waren zum Staunen durchsichtig. Eine Stunde nachher waren wir dreizehntausend Meter tief, und man konnte noch nichts vom Meeresgrund spüren.

   Mes regards se reportèrent sur le manomètre. L'instrument indiquait une profondeur de six mille mètres. Notre immersion durait depuis une heure. Le Nautilus, glissant sur ses plans inclinés, s'enfonçait toujours. Les eaux désertes étaient admirablement transparentes et d'une diaphanité que rien ne saurait peindre. Une heure plus tard, nous étions par treize mille mètres — trois lieues et quart environ — et le fond de l'Océan ne se laissait pas pressentir.

   Doch bei vierzehntausend Meter gewahrte ich schwarze Spitzen, die inmitten der Gewässer sich erhoben. Aber es konnten ja Spitzen von Bergen sein, die höher als der Himalaja oder Montblanc sind, und man konnte also die Tiefe noch nicht abschätzen.

   Cependant, par quatorze mille mètres, j'aperçus des pics noirâtres qui surgissaient au milieu des eaux. Mais ces sommets pouvaient appartenir à des montagnes hautes comme l'Hymalaya ou le Mont-Blanc, plus hautes même, et la profondeur de ces abîmes demeurait inévaluable.

   Der Nautilus drang immer noch tiefer, ungeachtet des starken Druckes, den er litt. Ich fühlte, daß seine Eisenplatten unter der Fügung ihrer Zapfen zitterten, seine Eisenstangen sich krumm bogen; seine Verschläge dröhnten; die Glasscheiben des Salons schienen unter dem Druck zu weichen. Und dieses solide Fahrzeug hätte ohne Zweifel nachgegeben, wäre es nicht, wie sein Kapitän gesagt hatte, widerstandsfähig gewesen, wie ein fester Block.

   Le Nautilus descendit plus bas encore, malgré les puissantes pressions qu'il subissait. Je sentais ses tôles trembler sous la jointure de leurs boulons; ses barreaux s'arquaient; ses cloisons gémissaient; les vitres du salon semblaient se gondoler sous la pression des eaux. Et ce solide appareil eût cédé sans doute. si, ainsi que l'avait dit son capitaine, il n'eût été capable de résister comme un bloc plein.

   Im Vorbeifahren an den Felswänden bemerkte ich noch einige Muscheln, wie Serpula und Spinorbis, lebend.

   En rasant les pentes de ces roches perdues sous les eaux, j'apercevais encore quelques coquilles, des serpuls, des spinorbis vivantes, et certains échantillons d'astéries.

   Aber bald verschwanden auch diese letzten Repräsentanten des Thierlebens, und in einer Tiefe von zwölftausend Meter drang er über die Grenzlinie unterseeischen Lebens hinaus, wie wenn der Ballon über die athmungsfähige Zone hinaus in die Lüfte steigt. Wir hatten eine Tiefe von sechzehntausend Meter – vier Lieues – erreicht, und die Seitenwände des Nautilus hatten damals einen Druck von sechzehnhundert Atmosphären auszustehen, d.h. sechzehnhundert Kilogramm auf jeden Quadratcentimeter seiner Oberfläche!

   Mais bientôt ces derniers représentants de la vie animale disparurent, et, au-dessous de trois lieues, le Nautilus dépassa les limites de l'existence sous-marine, comme fait le ballon qui s'élève dans les airs au-dessus des zones respirables. Nous avions atteint une profondeur de seize mille mètres — quatre lieues — et les flancs du Nautilus supportaient alors une pression de seize cents atmosphères, c'est-à-dire seize cents kilogrammes par chaque centimètre carré de sa surface!

   »Welche Lage, rief ich aus! Diese tiefen Regionen zu durchlaufen, wohin der Mensch noch nie gedrungen ist! Sehen Sie doch, Kapitän, diese prachtvollen Felsen, diese unbewohnten Grotten! Und warum sollen wir darauf verwiesen sein, nur die Erinnerung daran fest zu halten?

   «Quelle situation! m'écriai-je. Parcourir dans ces régions profondes où l'homme n'est jamais parvenu! Voyez, capitaine, voyez ces rocs magnifiques, ces grottes inhabitées, ces derniers réceptacles du globe, où la vie n'est plus possible! Quels sites inconnus et pourquoi faut-il que nous soyons réduits à n'en conserver que le souvenir?

   – Wäre es Ihnen angenehm, fragte mich der Kapitän Nemo, mehr als die Erinnerung daran mit zu nehmen?

   — Vous plairait-il, me demanda le capitaine Nemo, d'en rapporter mieux que le souvenir?

   – Was meinen Sie damit?

   — Que voulez-vous dire par ces paroles?

   – Ich meine, daß es ganz leicht ist, eine photographische Ansicht von dieser unterseeischen Gegend aufzunehmen!«

   — Je veux dire que rien n'est plus facile que de prendre une vue photographique de cette régions sous-marine!»

   Ich hatte noch nicht Zeit, mein Erstaunen über diesen neuen Vorschlag auszudrücken, als auf Bestellung des Kapitäns Nemo ein Objectiv in den Salon gebracht wurde. Durch die weit geöffneten Läden, indem das umgebende Wasser elektrisch beleuchtet war, vertheilte sich das Licht mit vollständiger Klarheit. Kein Schatten, keine Abschwächung unserer künstlichen Beleuchtung. Das Sonnenlicht hätte einer solchen Vorrichtung nicht günstiger sein können. Der Nautilus, unter dem durch seine geneigten Ebenen bemeisterten Druck seiner Schraube, hielt sich unbeweglich. Das Instrument wurde auf die Ansichten des Meeresgrundes gerichtet und in einigen Secunden hatten wir ein äußerst reines Negativbild.

   Je n'avais pas eu le temps d'exprimer la surprise que me causait cette nouvelle proposition, que sur un appel du capitaine Nemo, un objectif était apporté dans le salon. Par les panneaux largement ouverts, le milieu liquide éclairé électriquement, se distribuait avec une clarté parfaite. Nulle ombre, nulle dégradation de notre lumière factice. Le soleil n'eût pas été plus favorable à une opération de cette nature. Le Nautilus, sous la poussée de son hélice, maîtrisée par l'inclinaison de ses plans, demeurait immobile. L'instrument fut braqué sur ces sites du fond océanique, et en quelques secondes. nous avions obtenu un négatif d'une extrême pureté.

   Ich gebe hier eine Abbildung des positiven. Man sieht darauf jene urweltlichen Felsen, welche niemals das Himmelslicht erblickt haben, jenen Granitkern, welcher die mächtige Grundschicht des Erdballs bildet, diese tiefen, in den Steinmassen ausgehöhlten Grotten, diese unvergleichlich klaren Profile, deren letzter Strich sich schwarz abhebt. Sodann, weiter hinaus ein Horizont von Bergen, eine bewundernswerthe Wellenlinie, welche den Hintergrund des Gemäldes bildet. Unbeschreiblich ist dieses Gesammtbild glatter, schwarzer, glänzender Felsen, ohne ein Moospflänzchen, ohne einen Flecken, in seltsam geschnittenen Formen, von solidem Bau auf diesem Teppich von Sand, der in den Strahlen des elektrischen Lichtes funkelte.

   C'est l'épreuve positive que j'en donne ici. On y voit ces roches primordiales qui n'ont jamais connu la lumière des cieux, ces granits inférieurs qui forment la puissante assise du globe, ces grottes profondes évidées dans la masse pierreuse, ces profils d'une incomparable netteté et dont le trait terminal se détache en noir, comme s'il était dû au pinceau de certains artistes flamands. Puis, au-delà, un horizon de montagnes, une admirable ligne ondulée qui compose les arrière-plans du paysage. Je ne puis décrire cet ensemble de roches lisses. noires, polies, sans une mousse, sans une tache, aux formes étrangement découpées et solidement établies sur ce tapis de sable qui étincelait sous les jets de la lumière électrique.

   Doch als diese Arbeit fertig war, sprach der Kapitän Nemo:

   Cependant, le capitaine Nemo, après avoir terminé son opération, m'avait dit:

   »Jetzt wollen wir wieder aufsteigen, Herr Professor. Man darf den Nautilus nicht allzulange solchem Druck aussetzen.

   «Remontons monsieur le professeur. Il ne faut pas abuser de cette situation ni exposer trop longtemps le Nautilus à de pareilles pressions.

   – Ja wohl, erwiderte ich.

   — Remontons! répondis-je.

   – Halten Sie sich fest.«

   — Tenez-vous bien.»

   Ich hatte noch nicht Zeit zu begreifen, weshalb der Kapitän mir dieses empfahl, als ich zu Boden geworfen wurde.

   Je n'avais pas encore eu le temps de comprendre pourquoi le capitaine me faisait cette recommandation, quand je fus précipité sur le tapis.

   Als auf ein Signal des Kapitäns die Schraube gehemmt, die Ebenen senkrecht gerichtet waren, fuhr der Nautilus, wie ein Ballon in die Lüfte steigt, mit blitzgleicher Schnelligkeit aufwärts. Er durchschnitt die Masse der Gewässer mit lautem Zischen. Unmöglich war's, irgend ein Detail zu sehen. In vier Minuten legte er die vier Lieues zurück, welche er von der Oberfläche des Oceans entfernt war, fuhr gleich einem fliegenden Fisch über dieselbe empor und fiel wieder herab, daß die Wogen zum Erstaunen hoch aufspritzten.

   Son hélice embrayée sur un signal du capitaine, ses plans dressés verticalement, le Nautilus, emporté comme un ballon dans les airs, s'enlevait avec une rapidité foudroyante. Il coupait la masse des eaux avec un frémissement sonore. Aucun détail n'était visible. En quatre minutes, il avait franchi les quatre lieues qui le séparaient de la surface de l'Océan, et, après avoir émergé comme un poisson volant, il retombait en faisant jaillir les flots à une prodigieuse hauteur.

Text from zeno.org
Audio from librivox.org