Veinte mil leguas de viaje submarino

Vingt mille lieues sous les mers

   Capítulo 23

   XXIII

   «Aegri somnia»

   ÆGRI SOMNIA

   Al día siguiente, 10 de enero, el Nautilus continuó su marcha entre dos aguas, pero con una velocidad extraordinaria, que no estimé en menos de treinta y cinco millas por hora. Era tal la rapidez de su hélice, que no podía yo ni seguir sus vueltas ni contarlas.

   Le jour suivant, 10 janvier, le Nautilus reprit sa marche entre deux eaux, mais avec une vitesse remarquable que je ne puis estimer à moins de trente-cinq milles à l'heure. La rapidité de son hélice était telle que je ne pouvais ni suivre ses tours ni les compter.

   Al pensar que ese maravilloso agente eléctrico, además de dar al Nautilus movimiento, luz y calor, lo protegía de todo ataque exterior y lo transformaba en un arca santa que ningún profanador podía tocar sin ser fulminado, mi admiración no conocía límites, y del aparato se remontaba al ingeniero que lo había creado.

   Quand je songeais que ce merveilleux agent électrique, après avoir donné le mouvement, la chaleur, la lumière au Nautilus, le protégeait encore contre les attaques extérieures, et le transformait en une arche sainte à laquelle nul profanateur ne touchait sans être foudroyé, mon admiration n'avait plus de bornes, et de l'appareil, elle remontait aussitôt à l'ingénieur qui l'avait créé.

   Marchábamos directamente hacia el oeste, y el 11 de enero pasamos antes el cabo Wessel, situado a 135º de longitud y 10º de latitud norte, que forma la punta oriental del golfo de Carpentaria. Los arrecifes eran todavía numerosos, pero ya más dispersos, y estaban indicados en el mapa con una extremada precisión. El Nautilus evitó con facilidad los rompientes de Money, a babor, y los arrecifes Victoria, a estribor, situados a 130º de longitud sobre el paralelo 10, que seguíamos rigurosamente.

   Nous marchions directement vers l'ouest, et, le 11 janvier, nous doublâmes ce cap Wessel, situé par 135° de longitude et l0° de latitude nord, qui forme la pointe est du golfe de Carpentarie. Les récifs étaient encore nombreux, mais plus clairsemés, et relevés sur la carte avec une extrême précision. Le Nautilus évita facilement les brisants de Money à bâbord, et les récifs Victoria à tribord, placés par 1300 de longitude, et sur ce dixième parallèle que nous suivions rigoureusement.

   El 13 de enero, llegados al mar de Timor, pasamos cerca de la isla de este nombre, a 122º de longitud. La isla, cuya superficie es de mil seiscientas veinticinco leguas cuadradas, está gobernada por rajás. Dichos príncipes dicen ser hijos de cocodrilos, es decir, tener el más alto origen a que puede aspirar un ser humano. Sus escamosos antepasados abundan en los ríos de la isla y son objeto de una particular veneración. Se les protege, se les mima, se les adula, se les alimenta, se les ofrecen jóvenes muchachas en ofrenda. ¡Pobre del extranjero que ose poner la mano sobre estos sagrados saurios!

   Le 13 janvier, le capitaine Nemo. arrivé dans la mer de Timor, avait connaissance de l'île de ce nom par 1220 de longitude. Cette île dont la superficie est de seize cent vingt-cinq lieues carrées est gouvernée par des radjahs. Ces princes se disent fils de crocodiles, c'est-à-dire issus de la plus haute origine à laquelle un être humain puisse prétendre. Aussi, ces ancêtres écailleux foisonnent dans les rivières de l'île, et sont l'objet d'une vénération particulière. On les protège, on les gâte, on les adule, on les nourrit, on leur offre des jeunes filles en pâture, et malheur à l'étranger qui porte la main sur ces lézards sacrés.

   Pero el Nautilus no tuvo nada que ver con tan feos animales. Timor sólo fue visible un instante, a mediodía, cuando el segundo fijó la posición. Asimismo, sólo pude entrever la pequeña isla Rotti, que forma parte del grupo, y cuyas mujeres tienen adquirida en los mercados malayos una sólida reputación de belleza.

   Mais le Nautilus n'eut rien à démêler avec ces vilains animaux. Timor ne fut visible qu'un instant, à midi, pendant que le second relevait sa position. Également, je ne fis qu'entrevoir cette petite île Rotti, qui fait partie du groupe, et dont les femmes ont une réputation de beauté très établie sur les marchés malais.

   A partir de ese punto, la dirección del Nautilus se inflexionó en latitud hacia el Sudoeste. Se puso rumbo al océano Indico. ¿Adónde iba a llevarnos la fantasía del capitán Nemo? ¿Se dirigiría hacia las costas de Asia o hacia las de Europa? Determinaciones poco probables en un hombre que rehuía los continentes habitados. ¿Descendería, pues, hacia el Sur? ¿Pasaría por el cabo de Buena Esperanza y por el de Hornos hacia el polo antártico? ¿O regresaría a aquellos mares del Pacífico en los que su Nautilus podía hallar una navegación fácil e independiente? Era esto algo que sólo el porvenir podría decirnos.

   A partir de ce point, la direction du Nautilus, en latitude, s'infléchit vers le sud-ouest. Le cap fut mis sur l'océan Indien. Où la fantaisie du capitaine Nemo allait-elle nous entraîner? Remontrait-il vers les côtes de l'Asie? Se rapprocherait-il des rivages de l'Europe? Résolutions peu probables de la part d'un homme qui fuyait les continents habités? Descendrait-il donc vers le sud? Irait-il doubler le cap de Bonne-Espérance, puis le cap Horn, et pousser au pôle antarctique? Reviendrait-il enfin vers ses mers du Pacifique, où son Nautilus trouvait une navigation facile et indépendante? L'avenir devait nous l'apprendre.

   Tras haber bordeado los escollos de Cartier, de Hibernia, de Seringapatam y de Scott, últimos esfuerzos del elemento sólido contra el elemento líquido, el 14 de enero nos hallamos más allá de todo vestigio de tierra. La velocidad del Nautilus se redujo considerablemente, y, muy caprichoso en su comportamiento, navegaba alternativamente en inmersión y en superficie.

   Après avoir prolongé les écueils de Cartier, d'Hibernia, de Seringapatam, de Scott, derniers efforts de l'élément solide contre l'élément liquide, le 14 janvier, nous étions au-delà de toutes terres. La vitesse du Nautilus fut singulièrement ralentie, et, très capricieux dans ses allures, tantôt il nageait au milieu des eaux, et tantôt il flottait à leur surface.

   Durante este período del viaje, el capitán Nemo se entregó a interesantes experimentos sobre las diversas temperaturas del mar en capas diferentes. En condiciones normales, estos datos se obtienen por medio de instrumentos bastante complicados. Las informaciones que éstos procuran son por lo menos dudosas, ya sean sondas termométricas cuyos cristales se rompen a menudo bajo la presión de las aguas, ya sean aparatos basados en la variación de resistencia de los metales a las corrientes eléctricas. Los resultados así obtenidos no pueden ser controlados con un rigor suficiente. Pero el capitán Nemo podía permitirse ir por sí mismo a buscar la temperatura en las profundidades del mar, y su termómetro, puesto en comunicación con las diversas capas líquidas, le proporcionaba tan inmediata como seguramente los grados solicitados.

   Pendant cette période du voyage, le capitaine Nemo fit d'intéressantes expériences sur les diverses températures de la mer à des couches différentes. Dans les conditions ordinaires, ces relevés s'obtiennent au moyen d'instruments assez compliqués. dont les rapports sont au moins douteux, que ce soient des sondes thermométriques, dont les verres se brisent souvent sous la pression des eaux, ou des appareils basés sur la variation de résistance de métaux aux courants électriques. Ces résultats ainsi obtenus ne peuvent être suffisamment contrôlés. Au contraire, le capitaine Nemo allait lui-même chercher cette température dans les profondeurs de la mer, et son thermomètre, mis en communication avec les diverses nappes liquides, lui donnait immédiatement et sûrement le degré recherché.

   Así es como, ya fuere sobrecargando sus depósitos, ya descendiendo oblicuamente por medio de sus planos inclinados, el Nautilus alcanzó sucesivamente profundidades de tres, cuatro, cinco, siete, nueve y diez mil metros, y el resultado definitivo de sus experimentos fue que, bajo todas las latitudes, el mar, a una profundidad de mil metros, presentaba una temperatura constante de cuatro grados y medio.

   C'est ainsi que, soit en surchargeant ses réservoirs, soit en descendant obliquement au moyen de ses plans inclinés, le Nautilus atteignit successivement des profondeurs de trois, quatre, cinq, sept, neuf et dix mille mètres, et le résultat définitif de ces expériences fut que la mer présentait une température permanente de quatre degrés et demi, à une profondeur de mille mètres, sous toutes les latitudes.

   Yo seguía tales estudios con el más vivo interés. El capitán Nemo ponía en ellos una verdadera pasión. A menudo me preguntaba yo con qué fin procedía él a esas observaciones. ¿Las hacía en beneficio de sus semejantes? No era probable que así fuera, pues, un día u otro, los resultados de sus trabajos debían perecer con él en algún mar ignorado. A menos que me destinara a mí el resultado de sus estudios. Pero eso significaría admitir que mi extraño viaje tendría un término, y ese término yo no lo veía.

   Je suivais ces expériences avec le plus vif intérêt. Le capitaine Nemo y apportait une véritable passion. Souvent, je me demandai dans quel but il faisait ces observations. Était-ce au profit de ces semblables? Ce n'était pas probable, car, un jour ou l'autre, ses travaux devaient périr avec lui dans quelque mer ignorée! A moins qu'il ne me destinât le résultat de ses expériences. Mais c'était admettre que mon étrange voyage aurait un terme, et ce terme, je ne l'apercevais pas encore.

   Fuera como fuese, el capitán Nemo me dio a conocer algunos datos por él obtenidos acerca de las densidades del agua en los principales mares del Globo. De tal comunicación deduje yo algo interesante a título personal, que no tenía carácter científico.

   Quoi qu'il en soit, le capitaine Nemo me fit également connaître divers chiffres obtenus par lui et qui établissaient le rapport des densités de l'eau dans les principales mers du globe. De cette communication, je tirai un enseignement personnel qui n'avait rien de scientifique.

   Fue en la mañana del 15 de enero, cuando me hallaba paseando con el capitán por la plataforma. Me preguntó si conocía las diferentes densidades de las aguas marítimas. Le respondí negativamente, precisándole que la ciencia carecía de observaciones rigurosas sobre este punto.

   C'était pendant la matinée du 15 janvier. Le capitaine, avec lequel je me promenais sur la plate-forme, me demanda si je connaissais les différentes densités que présentent les eaux de la mer. Je lui répondis négativement, et j'ajoutai que la science manquait d'observations rigoureuses à ce sujet.

   -Yo he efectuado esas observaciones, y puedo certificar la certeza de las mismas.

   «Je les ai faites, ces observations, me dit-il, et je puis en affirmer la certitude.

   -Bien, pero el Nautilus es un mundo aparte, y los secretos de los sabios no llegan a la tierra.

   — Bien, répondis-je, mais le Nautilus est un monde à part, et les secrets de ses savants n'arrivent pas jusqu'à la terre.

   -Tiene usted razón, señor profesor -me dijo tras algunos instantes de silencio-. Es, efectivamente, un mundo aparte. Es tan extranjero a la Tierra como a los planetas que la acompañan en su viaje alrededor del Sol. Nunca se conocerán los trabajos de los sabios de Saturno o de Júpiter. Sin embargo, y puesto que el azar ha ligado nuestras vidas, voy a comunicarle el resultado de mis observaciones.

   — Vous avez raison, monsieur le professeur, me dit-il, après quelques instants de silence. C'est un monde à part. Il est aussi étranger à la terre que les planètes qui accompagnent ce globe autour du soleil, et l'on ne connaîtra jamais les travaux des savants de Saturne ou de Jupiter. Cependant, puisque le hasard a lié nos deux existences, je puis vous communiquer le résultat de mes observations.

   -Le escucho, capitán.

   — Je vous écoute, capitaine.

   -Usted sabe, señor profesor, que el agua de mar es más densa que el agua dulce. Pero esta densidad no es uniforme. En efecto, si se representara por la unidad la densidad del agua dulce, hallaríamos uno y veintiocho milésimas para las aguas del Atlántico, uno y veintiséis milésimas para la del Pacífico, uno y treinta milésimas para las del Mediterráneo…

   — Vous savez, monsieur le professeur, que l'eau de mer est plus dense que l'eau douce, mais cette densité n'est pas uniforme. En effet, si je représente par un la densité de l'eau douce, je trouve un vingt-huit millième pour les eaux de l'Atlantique, un vingt-six millième pour les eaux du Pacifique, un trente-millième pour les eaux de la Méditerranée...

   «¡Ah! -pensé-, así que se aventura por el Mediterráneo!»

   — Ah! pensai-je, il s'aventure dans la Méditerranée?

   -… uno y dieciocho milésimas para las del Jónico y uno y veintinueve milésimas para las del Adriático.

   — Un dix-huit millième pour les eaux de la mer Ionienne, et un vingt-neuf millième pour les eaux de l'Adriatique.»

   Decididamente, el Nautilus no rehuía los mares frecuentados de Europa, y de ello inferí que podría llevarnos -tal vez en breve -hacia continentes más civilizados. Pensé que Ned Land acogería con gran satisfacción esta información.

   Décidément, le Nautilus ne fuyait pas les mers fréquentées de l'Europe, et j'en conclus qu'il nous ramènerait - peut-être avant peu vers des continents plus civilisés. Je pensai que Ned Land apprendrait cette particularité avec une satisfaction très naturelle.

   Durante varios días, nuestra jornadas transcurrieron en medio de experimentos de todas clases, tanto sobre los grados de salinidad de las aguas a diferentes profundidades como sobre su electrización, coloración y transparencia. Y en todos estos estudios el capitán Nemo desplegó tanta ingeniosidad como amabilidad hacia, mí. Pero luego, durante varios días consecutivos, no volví a verle y permanecí de nuevo aislado a bordo.

   Pendant plusieurs jours, nos journées se passèrent en expériences de toutes sortes, qui portèrent sur les degrés de salure des eaux à différentes profondeurs, sur leur électrisation, sur leur coloration, sur leur transparence, et dans toutes ces circonstances, le capitaine Nemo déploya une ingéniosité qui ne fut égalée que par sa bonne grâce envers moi. Puis, pendant quelques jours, je ne le revis plus, et demeurai de nouveau comme isolé à son bord.

   El 16 de enero, el Nautilus pareció dormirse a unos metros tan sólo bajo la superficie. Sus aparatos eléctricos no funcionaban, y su hélice inmóvil le dejaba errar al dictado de la corriente. Supuse que la tripulación se ocupaba de las reparaciones interiores, hechas necesarias por la violencia de los movimientos mecánicos de la máquina.

   Le 16 janvier, le Nautilus parut s'endormir à quelques mètres seulement au-dessous de la surface des flots. Ses appareils électriques ne fonctionnaient pas, et son hélice immobile le laissait errer au gré des courants. Je supposai que l'équipage s'occupait de réparations intérieures, nécessitées par la violence des mouvements mécaniques de la machine.

   Mis compañeros y yo fuimos entonces testigos de un curioso espectáculo. Los observatorios del salón estaban descubiertos, y como el fanal del Nautilus estaba apagado reinaba una vaga oscuridad en medio de las aguas.

   Mes compagnons et moi, nous fûmes alors témoins d'un curieux spectacle. Les panneaux du salon étaient ouverts, et comme le fanal du Nautilus n'était pas en activité, une vague obscurité régnait au milieu des eaux.

   El cielo, tormentoso y cubierto de espesas nubes, daba una insuficiente claridad a las primeras capas del océano.

   Le ciel orageux et couvert d'épais nuages ne donnait aux premières couches de l'Océan qu'une insuffisante clarté.

   Observaba yo el estado del mar en esas condiciones, en las que los más grandes peces aparecían como sombras apenas dibujadas, cuando el Nautilus se halló súbitamente inundado de luz. Creí en un primer momento que se había encendido el fanal, pero una rápida observación me hizo reconocer mi error.

   J'observais l'état de la mer dans ces conditions, et les plus gros poissons ne m'apparaissaient plus que comme des ombres à peine figurées, quand le Nautilus se trouva subitement transporté en pleine lumière. Je crus d'abord que le fanal avait été rallumé, et qu'il projetait son éclat électrique dans la masse liquide. Je me trompais, et après une rapide observation, je reconnus mon erreur.

   El Nautilus flotaba en medio de una capa fosforescente que, en la oscuridad, se hacía deslumbrante. El fenómeno era producido por miriadas de animales luminosos, cuyo brillo se acrecentaba al deslizarse sobre el casco metálico del aparato. Advertí entonces una serie de relámpagos en medio de las capas luminosas, como coladas de plomo fundido en un horno o masas metálicas llevadas a la incandescencia, de tal modo que, por contraste, algunas zonas luminosas parecían oscuras en ese medio ígneo que abolía la oscuridad. No, aquella luminosidad era muy diferente de la irradiación continua de nuestro alumbrado habitual; había en ella una intensidad y un movimiento insólitos. ¡Se diría una luz viva!

   Le Nautilus flottait au milieu d'une couche phosphorescente, qui dans cette obscurité devenait éblouissante. Elle était produite par des myriades d'animalcules lumineux, dont l'étincellement s'accroissait en glissant sur la coque métallique de l'appareil. Je surprenais alors des éclairs au milieu de ces nappes lumineuses, comme eussent été des coulées de plomb fondu dans une fournaise ardente, ou des masses métalliques portées au rouge blanc; de telle sorte que par opposition, certaines portions lumineuses faisaient ombre dans ce milieu igné, dont toute ombre semblait devoir être bannie. Non! ce n'était plus l'irradiation calme de notre éclairage habituel! Il y avait là une vigueur et un mouvement insolites! Cette lumière, on la sentait vivante!

   Y viva era, puesto que emanaba de una infinita aglomeración de infusorios pelágicos, de las noctilucas miliares, verdaderos glóbulos de gelatina diáfana, provistos de un flagelo filiforme, de las que se ha llegado a contar hasta veinticinco mil en treinta centímetros cúbicos de agua. Su luminosidad se reforzaba con los resplandores propios de las medusas, de las asterias, de las aurelias, de los dátiles y de otros zoófltos fosforescentes, impregnados de las materias orgánicas procedentes del desove de los peces y descompuestas por el mar, y tal vez de las mucosidades secretadas por los peces.

   En effet, c'était une agglomération infinie d'infusoires pélagiens, de noctiluques miliaires, véritables globules de gelée diaphane, pourvus d'un tentacule filiforme, et dont on a compté jusqu'à vingt-cinq mille dans trente centimètres cubes d'eau. Et leur lumière était encore doublée par ces lueurs particulières aux méduses, aux astéries, aux aurélies, aux pholadesdattes, et autres zoophytes phosphorescents, imprégnés du graissin des matières organiques décomposées par la mer, et peut-être du mucus secrète par les poissons.

   Durante varias horas, el Nautilus se bañó en aquella luz. Nuestra fascinación se hizo aún más intensa al ver grandes animales marinos evolucionar como salamandras. Vi allí, en medio de ese fuego que no quema, unas marsopas rápidas y elegantes, infatigables payasos de los mares, y unos istióforos o espadones veleros, de tres metros de longitud, de quienes se dice que anuncian los huracanes, y que golpeaban, a veces, nuestros cristales con su formidable espada. Aparecieron luego peces más pequeños, entre ellos variados balistes, escómbridos saltadores, nasones y otros muchos que rayaban de colores fulgurantes y zigzagueantes el agua luminosa.

   Pendant plusieurs heures, le Nautilus flotta dans ces ondes brillantes, et notre admiration s'accrut à voir les gros animaux marins s'y jouer comme des salamandres. Je vis là, au milieu de ce feu qui ne brûle pas, des marsouins élégants et rapides, infatigables clowns des mers, et des istiophores longs de trois mètres, intelligents précurseurs des ouragans, dont le formidable glaive heurtait parfois la vitre du salon. Puis apparurent des poissons plus petits, des balistes variés, des scomberoïdes-sauteurs, des nasons-loups, et cent autres qui zébraient dans leur course la lumineuse atmosphère.

   Era un espectáculo prodigioso, deslumbrante el de aquel fenómeno, cuya intensidad tal vez era acrecentada por alguna perturbación atmosférica. ¿Se estaba desencadenando acaso una tempestad en la superficie del océano? De ser así, el Nautilus, a unos cuantos metros de profundidad, no sentía su furor y se mecía apaciblemente en medio de las aguas tranquilas.

   Ce fut un enchantement que cet éblouissant spectacle! Peut-être quelque condition atmosphérique augmentait-elle l'intensité de ce phénomène? Peut-être quelque orage se déchaînait-il à la surface des flots? Mais, à cette profondeur de quelques mètres, le Nautilus ne ressentait pas sa fureur, et il se balançait paisiblement au milieu des eaux tranquilles.

   Así proseguía nuestro viaje, siempre amenizado por alguna nueva maravilla. Conseil observaba y clasificaba sus zoófitos, sus articulados, sus moluscos y sus peces. Los días pasaban rápidamente y ya no los contaba yo. Por su parte, Ned se entretenía tratando de variar la dieta de a bordo. Éramos unos verdaderos caracoles, ya acostumbrados a nuestro caparazón.

   Ainsi nous marchions, incessamment charmés par quelque merveille nouvelle. Conseil observait et classait ses zoophytes, ses articulés, ses mollusques, ses poissons. Les journées s'écoulaient rapidement, et je ne les comptais plus. Ned, suivant son habitude, cherchait à varier l'ordinaire du bord. Véritables colimaçons, nous étions faits à notre coquille, et j'affirme qu'il est facile de devenir un parfait colimaçon.

   Por eso puedo afirmar que es fácil llegar a ser un perfecto caracol. Así estábamos, adaptados ya a una existencia que había llegado a parecernos fácil y natural, sin que apenas pudiéramos imaginar ya que existiera una vida diferente en la superficie de la tierra, cuando sobrevino un acontecimiento que habría de recordarnos lo extraño de nuestra situación.

   Donc, cette existence nous paraissait facile, naturelle, et nous n'imaginions plus qu'il existât une vie différente à la surface du globe terrestre, quand un événement vint nous rappeler à l'étrangeté de notre situation.

   El 18 de enero, el Nautilus se hallaba a 105º de longitud y 15º de latitud meridional. El tiempo estaba tormentoso y agitado y duro el mar. Soplaba con fuerza el viento del Este. En baja desde hacía varios días, el barómetro anunciaba tempestad.

   Le 18 janvier, le Nautilus se trouvait par 105° de longitude et 15° de latitude méridionale. Le temps était menaçant, la mer dure et houleuse. Le vent soufflait de l'est en grande brise. Le baromètre, qui baissait depuis quelques jours, annonçait une prochaine lutte des éléments.

   Había subido yo a la plataforma en el momento en que el segundo tomaba sus medidas de ángulos horarios. Esperaba yo oír, como siempre, la frase cotidiana. Pero aquel día esa frase fue reemplazada por otra no menos incomprensible. Casi inmediatamente vi aparecer al capitán Nemo, quien, provisto de un catalejo, escrutó el horizonte.

   J'étais monté sur la plate-forme au moment où le second prenait ses mesures d'angles horaires. J'attendais, suivant la coutume, que la phrase quotidienne fût prononcée. Mais, ce jour-là, elle fut remplacée par une autre phrase non moins incompréhensible. Presque aussitôt, je vis apparaître le capitaine Nemo, dont les yeux, munis d'une lunette, se dirigèrent vers l'horizon.

   Durante algunos minutos, el capitán permaneció inmóvil en su contemplación. Luego, bajó su catalejo y cambió unas palabras con su segundo, quien parecía presa de una emoción que se esforzaba en vano por contener. El capitán Nemo, más dueño de sí, permanecía sereno.

   Pendant quelques minutes, le capitaine resta immobile, sans quitter le point enfermé dans le champ de son objectif. Puis, il abaissa sa lunette, et échangea une dizaine de paroles avec son second. Celui-ci semblait être en proie à une émotion qu'il voulait vainement contenir. Le capitaine Nemo, plus maître de lui, demeurait froid.

   Daba la impresión de que oponía algunas objeciones a lo que decía el segundo, a juzgar, al menos, por la diferencia entre el tono y los gestos de ambos.

   Il paraissait, d'ailleurs, faire certaines objections auxquelles le second répondait par des assurances formelles. Du moins, je le compris ainsi, à la différence de leur ton et de leurs gestes.

   Por mi parte, había mirado cuidadosamente en la dirección escrutada por el capitán Nemo, sin ver otra cosa que la nítida línea del horizonte en que se confundían el cielo y el mar.

   Quant à moi, j'avais soigneusement regardé dans la direction observée, sans rien apercevoir. Le ciel et l'eau se confondaient sur une ligne d'horizon d'une parfaite netteté.

   El capitán Nemo se paseaba de un extremo a otro de la plataforma, sin mirarme, tal vez sin verme. Su paso era seguro, pero menos regular que de costumbre. Se detenía de vez en cuando y, los brazos cruzados sobre el pecho, observaba el mar. ¿Qué podía buscar en ese inmenso espacio? El Nautilus se hallaba a varios centenares de millas de la costa más cercana.

   Cependant, le capitaine Nemo se promenait d'une extrémité à l'autre de la plate-forme, sans me regarder, peut-être sans me voir. Son pas était assuré, mais moins régulier que d'habitude. 11 s'arrêtait parfois, et les bras croisés sur la poitrine, il observait la mer. Que pouvait-il chercher sur cet immense espace? Le Nautilus se trouvait alors à quelques centaines de milles de la côte la plus rapprochée.

   El segundo había tomado el catalejo con el que interrogaba obstinadamente al horizonte. Luego comenzó a ir y venir, dando muestras de una agitación nerviosa que contrastaba con la serenidad de su jefe.

   Le second avait repris sa lunette et interrogeait obstinément l'horizon, allant et venant, frappant du pied. contrastant avec son chef par son agitation nerveuse.

   Parecía que el misterio iba a aclararse rápidamente, pues a una orden del capitán Nemo, la máquina desarrolló una mayor potencia imprimiendo a la hélice una rotación más rápida.

   D'ailleurs, ce mystère allait nécessairement s'éclaircir, et avant peu, car, sur un ordre du capitaine Nemo, la machine, accroissant sa puissance propulsive, imprima à l'hélice une rotation plus rapide.

   En aquel momento, el segundo atrajo de nuevo la atención del capitán. Éste suspendió su paseo y dirigió otra vez el catalejo hacia el punto indicado, observándolo detenidamente.

   En ce moment, le second attira de nouveau l'attention du capitaine. Celui-ci suspendit sa promenade et dirigea sa lunette vers le point indiqué. Il l'observa longtemps. De mon côté, très sérieusement intrigué, je descendis au salon, et j'en rapportai une excellente longue-vue dont je me servais ordinairement. Puis, l'appuyant sur la cage du fanal qui formait saillie à l'avant de la plate-forme, je me disposai à parcourir toute la ligne du ciel et de la mer.

   Sumamente intrigado, descendí al salón y volví provisto del catalejo que solía yo usar. Tomando como soporte para el catalejo el saliente formado por el fanal, me disponía a observar a mi vez el punto indicado, cuando, antes incluso de que hubiera podido aplicar el ojo al ocular, se me arrancó brutalmente el instrumento de la mano.

   Mais, mon oeil ne s'était pas encore appliqué à l'oculaire, que l'instrument me fut vivement arraché des mains.

   Al volverme vi al capitán Nemo ante mí, pero a un capitán Nemo irreconocible. Su fisonomía se había transfigurado. Sus ojos brillaban con un fulgor sombrío bajo su ceño fruncido. La boca descubría a medias sus dientes apretados. Su cuerpo, tenso; sus puños, cerrados, y su cabeza, replegada entre los hombros, denunciaban la violencia del odio que exhalaba su persona. Estaba inmóvil. Se le había caído mi catalejo de la mano y rodado a sus pies.

   Je me retournai. Le capitaine Nemo était devant moi, mais je ne le reconnus pas. Sa physionomie était transfigurée. Son oeil, brillant d'un feu sombre, se dérobait sous son sourcil froncé. Ses dents se découvraient à demi. Son corps raide, ses poings fermés, sa tête retirée entre les épaules, témoignaient de la haine violente que respirait toute sa personne. Il ne bougeait pas. Ma lunette tombée de sa main, avait roulé à ses pieds.

   ¿Era yo quien, sin querer, había provocado ese acceso de cólera? ¿Acaso creía aquel incomprensible personaje que había sorprendido yo un secreto prohibido a los huéspedes del Nautilus?

   Venais-je donc, sans le vouloir, de provoquer cette attitude de colère? S'imaginait-il, cet incompréhensible personnage, que j'avais surpris quelque secret interdit aux hôtes du Nautilus?

   No. No debía ser yo el destinatario de su odio, puesto que no me miraba, y su atención seguía concentrada obstinadamente en aquel impenetrable punto del horizonte.

   Non! cette haine, je n'en étais pas l'objet, car il ne me regardait pas, et son oeil restait obstinément fixé sur l'impénétrable point de l'horizon.

   El capitán Nemo recobró por fin el dominio de sí mismo. Su fisonomía, tan profundamente alterada, recuperó su calma habitual. Tras dirigir a su segundo algunas palabras en su idioma incomprensible, se volvió hacia mí y me dijo en un tono bastante imperioso:

   Enfin, le capitaine Nemo redevint maître de lui. Sa physionomie, si profondément altérée, reprit son calme habituel. Il adressa à son second quelques mots en langue étrangère, puis il se retourna vers moi.

   -Señor Aronnax, voy a reclamar de usted el cumplimiento de uno de los compromisos que ha contraído conmigo.

   «Monsieur Aronnax, me dit-il d'un ton assez impérieux, je réclame de vous l'observation de l'un des engagements qui vous lient à moi.

   -¿De qué se trata, capitán?

   — De quoi s'agit-il, capitaine?

   -Tanto usted como sus compañeros deben aceptar que les encierre hasta el momento en que yo juzgue conveniente devolverles la libertad.

   — Il faut vous laisser enfermer, vos compagnons et vous, jusqu'au moment où je jugerai convenable de vous rendre la liberté.

   -Estamos en sus manos -le respondí, mirándole fijamente-. Pero ¿puedo hacerle una pregunta?

   — Vous êtes le maître, lui répondis-je, en le regardant fixement. Mais puis-je vous adresser une question?

   -Ninguna, señor.

   — Aucune, monsieur.»

   Ante esta respuesta, no cabía discutir, sino obedecer, puesto que toda resistencia hubiera sido imposible.

   Sur ce mot, je n'avais pas à discuter, mais à obéir, puisque toute résistance eût été impossible.

   Descendí al camarote de Ned Land y de Conseil y les informé de la determinación del capitán. Fácil es imaginar la reacción del canadiense a esta comunicación. Pero ni tan siquiera hubo tiempo para explicaciones. Cuatro hombres de la tripulación nos esperaban a la puerta y nos condujeron a la celda en que habíamos pasado nuestra primera noche a bordo del Nautilus.

   Je descendis à la cabine qu'occupaient Ned Land et Conseil, et je leur fis part de la détermination du capitaine. Je laisse à penser comment cette communication fut reçue par le Canadien. D'ailleurs, le temps manqua à toute explication. Quatre hommes de l'équipage attendaient à la porte, et ils nous conduisirent à cette cellule où nous avions passé notre première nuit à bord du Nautilus.

   Ned Land quiso protestar, pero la puerta se cerró tras él por toda respuesta.

   Ned Land voulut réclamer, mais la porte se ferma sur lui pour toute réponse.

   -¿Podría explicarnos el señor a qué se debe esto y por qué? -preguntó Conseil.

   «Monsieur me dira-t-il ce que cela signifie?» me demanda Conseil.

   Referí a mis compañeros lo ocurrido, lo que les sorprendió tanto como a mí y les dejó a dos velas.

   Je racontai à mes compagnons ce qui s'était passé. Ils furent aussi étonnés que moi, mais aussi peu avancés.

   No podía apartar de mi mente el recuerdo de la extraña fisonomía del capitán Nemo y, sumido en un abismo de reflexiones, me perdía en las más absurdas hipótesis, incapaz de reunir dos ideas lógicas, cuando Ned Land me sacó de mi concentración al decir, con tono de sorpresa, que el almuerzo estaba servido.

   Cependant, j'étais plongé dans un abîme de réflexions, et l'étrange appréhension de la physionomie du capitaine Nemo ne quittait pas ma pensée. J'étais incapable d'accoupler deux idées logiques, et je me perdais dans les plus absurdes hypothèses, quand je fus tiré de ma contention d'esprit par ces paroles de Ned Land:

   «Tiens! le déjeuner est servi!»

   En efecto, la mesa estaba puesta, lo que probaba que el capitán Nemo había ordenado servirla al mismo tiempo que hacía acelerar la marcha del Nautilus.

   En effet, la table était préparée. Il était évident que le capitaine Nemo avait donné cet ordre en même temps qu'il faisait hâter la marche du Nautilus.

   -¿Me permitiría el señor darle un consejo? -dijo Conseil.

   «Monsieur me permettra-t-il de lui faire une recommandation? me demanda Conseil.

   -Sí, muchacho.

   — Oui, mon garçon, répondis-je.

   -El de que coma. Es prudente hacerlo, porque no sabemos lo que puede ocurrir.

   — Eh bien! que monsieur déjeune. C'est prudent, car nous ne savons ce qui peut arriver.

   -Tienes razón, Conseil.

   — Tu as raison, Conseil.

   -Desgraciadamente -dijo Ned Land -nos han dado el menú de a bordo.

   — Malheureusement, dit Ned Land, on ne nous a donné que le menu du bord.

   -Amigo Ned -replicó Conseil-, ¡qué diría entonces si nos hubieran dejado en ayunas!

   — Ami Ned, répliqua Conseil, que diriez-vous donc, si le déjeuner avait manqué totalement!»

   Este razonamiento bastó para acallar al arponero.

   Cette raison coupa net aux récriminations du harponneur.

   Nos sentamos a la mesa y comimos en silencio. Yo comí muy poco. Conseil se forzó a hacerlo, por prudencia, y Ned Land, pese a sus protestas, no perdió bocado. Apenas habíamos terminado de almorzar, cuando se apagó el globo luminoso sumiéndonos en una oscuridad total.

   Nous nous mîmes à table. Le repas se fit assez silencieusement. Je mangeai peu. Conseil «se força», toujours par prudence, et Ned Land, quoi qu'il en eût, ne perdit pas un coup de dent. Puis, le déjeuner terminé, chacun de nous s'accota dans son coin.

   Ned Land no tardó en dormirse, y, con gran sorpresa mía, Conseil cayó también en un profundo sopor. Me preguntaba qué era lo que había podido provocar en él esa imperiosa necesidad de dormir cuando me sentí yo invadido por una pesada somnolencia, que me hacía cerrar los ojos contra mi voluntad. Me sentía presa de una extraña alucinación.

Era evidente que se nos había puesto en la comida alguna sustancia soporífera. Así pues, no bastaba infligirnos la prisión para ocultarnos los proyectos del capitán Nemo, sino que además había que narcotizarnos.

   En ce moment, le globe lumineux qui éclairait la cellule s'éteignit et nous laissa dans une obscurité profonde. Ned Land ne tarda pas à s'endormir, et, ce qui m'étonna, Conseil se laissa aller aussi à un lourd assoupissement. Je me demandais ce qui avait pu provoquer chez lui cet impérieux besoin de sommeil, quand je sentis mon cerveau s'imprégner d'une épaisse torpeur. Mes yeux, que je voulais tenir ouverts, se fermèrent malgré moi. J'étais en proie à une hallucination douloureuse. Évidemment, des substances soporifiques avaient été mêlées aux aliments que nous venions de prendre! Ce n'était donc pas assez de la prison pour nous dérober les projets du capitaine Nemo, il fallait encore le sommeil!

   Oí el ruido de las escotillas al cerrarse. Poco después cesaba el ligero movimiento de balanceo producido por las olas, lo que parecía indicar que el Nautilus se había sumergido.

   J'entendis alors les panneaux se refermer. Les ondulations de la mer qui provoquaient un léger mouvement de roulis, cessèrent. Le Nautilus avait-il donc quitté la surface de l'Océan? Était-il rentré dans la couche immobile des eaux?

   Imposible me fue resistir al sueño. Mi respiración se debilitaba. Sentí un frío mortal helar mis miembros cada vez más pesados, como paralizados. Mis párpados, pesados como el plomo, se cerraron sobre los ojos. Un sueño mórbido, poblado de alucinaciones, se apoderó de todo mi ser. Poco a poco fueron desapareciendo las visiones, y me quedé sumido en un total anonadamiento.

   Je voulus résister au sommeil. Ce fut impossible. Ma respiration s'affaiblit. Je sentis un froid mortel glacer mes membres alourdis et comme paralysés. Mes paupières, véritables calottes de plomb, tombèrent sur mes yeux. Je ne pus les soulever. Un sommeil morbide, plein d'hallucinations, s'empara de tout mon être. Puis, les visions disparurent, et me laissèrent dans un complet anéantissement.